Bonne nouvelle pour les chômeurs, surtout ceux qui touchent l’allocation minimale prévue par l’administration, soit l’ARE (Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi) : l’Unédic a opté pour une augmentation de son montant. Une augmentation assez faible et bien inférieure à l’inflation attendue par Bercy en 2017.
Une hausse de 0,65 % de l’ARE
L’Aide au Retour à l’Emploi est l’allocation minimale prévue par l’Assurance Chômage. Elle est touchée par les demandeurs d’emploi indemnisés et qui sont en cours de formation afin de se réorienter et retourner sur le marché du travail. Son montant est calculé en fonction des anciens salaires et des primes s’ils sont soumis aux contributions de Pôle Emploi.
Elle se compose d’une part fixe et d’une part variable. L’Unédic a décidé d’augmenter la part fixe de moins de 1 % : 0,65 % très exactement. Selon l’Unédic, cette revalorisation, bien que légère, augmentera les revenus de 94 % des demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage. Près de 2,5 millions de personnes devraient donc en profiter.
Une hausse de l’ARE après une année de gel
L’augmentation surviendra le 1er juillet 2017 et fera passer l’allocation minimale à 28,89 euros par jour, contre 28,67 euros actuellement. Une hausse de 22 centimes par jour, donc, soit un peu plus 4 euros par mois.
Si l’augmentation reste inférieure à l’inflation attendue en France en 2017, soit 1,2 %, elle sera bienvenue : en 2016 l’Unédic n’avait pas réussi à trouver un accord pour une augmentation de l’ARE qui n’avait donc pas bougé. En 2015 et 2014, par contre, une augmentation avait eu lieu, de 0,3 % et 0,7 % respectivement.