Bientôt des supermarchés Amazon ?

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Publié le 27 juillet 2015 à 6h46
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92 MILLIONS $Avec un profit de 92 millions de dollars pour le deuxième trimestre 2015 Amazon a étonné les analystes.

Vous connaissiez le site web Amazon.com... bientôt vous pourrez peut-être vous balader avec un chariot dans les magasins Amazon. Ou presque, car comme toujours le but d'Amazon est à la fois d'innover et de réduire les coûts. Mais c'est étonnant que le géant du e-commerce se soit dit, alors que tout le monde se dématérialise pour faire des affaires, qu'il valait mieux avoir aussi des magasins physiques.

Un premier supermarché Amazon en Californie

Fort de résultats qui ont surpris la Bourse et les analystes et qui ont fait faire à Amazon un bond en Bourse de 14,11%, le groupe a de nouveaux projets, si l'on en croit l'information du Silicon Valley Business Journal, qu'Amazon n'a toutefois pas confirmée (ni infirmée). Jeff Bezos compte ainsi donner une réalité matérielle à sa marque. Il faut dire qu'elle est désormais valorisée 246 milliards de dollars, soit plus que WallMart, la plus grosse chaîne de supermarchés des Etats-Unis.

Pour qu'Amazon devienne physique, le groupe a lancé un projet à Sunnyvale, en Californie. Un bâtiment de quelques 1 078 mètres carrés a été loué pour l'occasion : ce sera le premier supermarché physique d'Amazon qui espère que ce test soit une réussite. Après quoi, il y en aura probablement dans le monde entier.

Amazon version physique, c'est surtout un Drive

Naturellement, pas question pour Amazon de tomber dans la banalité avec un magasin qui ressemblerait à un carrefour ou, plus américain, un WallMart : le supermarché Amazon c'est avant tout un Drive.

Les clients feraient ainsi leurs courses sur le site Internet puis pourraient en demander le retrait en magasin plutôt qu'attendre la livraison. Ce qui permettrait plusieurs choses à commencer par la possibilité de faire des courses de produits frais (le service Amazon Fresh n'étant pas disponible partout).

Mais les clients pourraient ainsi récupérer plus rapidement leur commande, quelle qu'elle soit, et surtout acheter des objets fragiles dont l'envoi par la Poste n'est pas forcément chose aisée. Il est en effet impossible pour Amazon de garantir l'état d'arrivée du produit (bien que le groupe ait un service de retour qui fonctionne très bien).

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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