Le géant du e-commerce Amazon pourrait une nouvelle fois radicalement changer le fonctionnement du commerce dans le monde avec un nouveau brevet qui fait entrer le groupe un peu plus dans le futur. Une idée folle qui pourrait résoudre, en partie, la question de la surproduction du secteur du textile.
Et si on produisait des vêtements sur demande ?
Le site Recode a identifié ce brevet qu’Amazon vient d’obtenir malgré un dépôt en 2015. Le groupe prévoit tout simplement de supprimer, pour certains produits, la notion d’entrepôt. C’est le coût le plus élevé d’Amazon dont plus de la moitié des bénéfices sont réalisés, en réalité, par son activité Cloud Computing Amazon Web Services (AWS) : le stockage.
Difficile de s’en passer complètement, toutefois. Certains produits peuvent mettre des jours entiers à sortir d’une chaîne de production et l’acheteur sur Amazon serait déçu de devoir attendre une semaine alors qu’Amazon promet, pour ses clients Prime, la livraison en un jour… voire une heure dans certaines zones.
Mais il y a un domaine dans lequel cette idée de ne plus avoir de stocks pourrait fonctionner : le textile.
Une imprimante 3D qui imprime la commande ?
Obtenu le 18 avril 2017, ce nouveau brevet d’Amazon a quelque chose de futuriste. L’idée de base est la suivante : produire un vêtement au moment même où le client valide sa commande. Mais pas question d’aligner des employés et des machines à coudre : le vêtement commandé serait tout simplement imprimé en 3D.
Le concept paraît simple mais rien n’est moins sûr que de voir un jour ce système être réellement implanté. Les complications peuvent être nombreuses mais Amazon se veut confiant : les deux inventeurs derrière ce brevet, Aaron Barnet et Nancy Liang, estiment même qu’il pourrait s’étendre à d’autre secteurs, du linge de maison aux chaussures.