Consommation : des herbes aromatiques vendues à prix d’or

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Par Laure De Charette Modifié le 6 avril 2017 à 10h32
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200Certaines herbes coûtent plus de 200 euros le kilo.

Elles agrémentent nos plats, en les parfumant. De là à coûter le prix de la truffe ou du caviar... Certaines herbes aromatiques sont vendues à prix d'or, comme le dénonce CLCV, l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers.

Des prix très variables selon l'herbe

D'après une enquête flash réalisée sur onze herbes aromatiques sèches vendues en grande distribution par cette association, le prix de certaines de ces herbes dépasse l'entendement. Surtout quand on sait que ces herbes poussent très facilement n'importe où, même sur un balcon !

Au total, 295 relevés de prix ont été effectués dans plus de 10 enseignes. Environ 60 % sont de la marque Ducros et pour les autres, il s’agit principalement de marques de distributeurs ou d’autres marques nationales.

En moyenne, pour les formats classiques, les herbes de Provence sont les moins chères et la ciboulette, la plus chère (respectivement, environ 60 € le kilo et 400 € le kilo, soit 6 fois plus cher). Globalement, les herbes aromatiques peuvent être classées en deux groupes. D’une part, les herbes de Provence, le thym, le romarin, le basilic, l’origan et l’aneth avec un prix moyen inférieur à 200 € le kilo et, d’autre part, les fines herbes, le persil, la coriandre, l’estragon et la ciboulette avec un prix moyen supérieur à 200 € le kilo.

Jusque 1 100 € le kilo de ciboulette

Certaines « innovations » comme par exemple la déclinaison « première saveur/cueillette fraîcheur » font grimper les prix : environ 675 € le kilo pour le basilic, 785 € le kilo pour la coriandre… et jusque 1 100 € le kilo pour la ciboulette. Soit des prix 2 à 3 fois plus chers que pour le format classique de ces mêmes herbes, voire 6 fois dans le cas du basilic.

L'association attire également notre attention sur le fait que les herbes de Provence ne proviennent pas toujours de cette région ! En effet, sur les 500 tonnes d’herbes de Provence sèches vendues en France, seulement 10 % sont produites dans l’Hexagone.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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