Cybercriminalité : le jeu en vaut-il la chandelle ?

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Publié le 3 décembre 2014 à 3h29

Attention, il n'est pas là question de dire qu'être un cybercriminel c'est bien... comme toute activité criminelle elle est punie par la loi avec des amendes et des peines de prison, nous y reviendront. Mais, tout de même, selon une étude Kaspersky, il semblerait que le ratio investissement/gains soit plus qu'intéressant... ce qui explique l'augmentation exponentielle de ce nouveau type de criminalité 2.0 qui ne nécessite plus du tout de courage. Assis tranquillement devant un ordinateur, les criminels n'ont plus rien à voir avec les gangsters des années 30.

Mais avant tout, une petite précision : tous les cybercriminels ne sont pas des hackers... et tous les hackers ne sont pas des cybercriminels. Bon nombre de cybercriminels ne font qu'acheter des logiciels préconçus par des hackers, les « Black Hats »... et il y a des hackers, les « White Hats », qui luttent justement contre ce derniers.

Le vol de données : peu d'investissement pour beaucoup de gain

Les cybercriminels qui ne veulent pas investir beaucoup dans un logiciel malveillant peuvent tout simplement faire du phising (hammeçonnage) de données. Pour 150 dollars, selon Kaspersky Lab, il est possible de se faire créer une page web similaire à celle visée (réseau social, site institutionnel, société...), de l'héberger et d'envoyer des spams (du style « Insérez vos données pour qu'on vous rembourse 450 euros de trop payé sur vos factures » et autres...)

Ce type de campagne de phising est souvent facilement décelable puisque de grossières fautes de grammaire et d'orthographe se glissent dans le texte. Mais malgré tout ça peut rapporter gros : en revendant les données ainsi captées (ne serait-ce que nom, prénom et adresse), le pirate peut toucher 100 dollars par personne touchée... avec 100 personnes touchées, les gains montent en flèche : 10 000 dollars.

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le piratage peut rapporter gros avec peu d'investissement initial

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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