La Rentrée 2017 avance à grands pas et les étudiants doivent commencer à faire leur budget. Un calcul compliqué auquel s’ajoute la baisse des APL décidée par le gouvernement. L’occasion, pour l’UNEF, le syndicat étudiant, de publier une étude sur l’augmentation de la vie des étudiants en France. Une augmentation qui est très largement au-dessus de l’inflation selon les calculs du syndicat.
Augmentation des loyers et du coût des transports en commun
L’étude menée par l’UNEF et publiée dimanche 20 août 2017 par le Journal du Dimanche dévoile, ville par ville, les hausses du coût de la vie pour les futurs étudiants qui commencent ou reprennent leurs études en cette Rentrée 2017. Le constat est clair : ce sont généralement la hausse des loyers et la hausse du coût des transports en commun qui vont le plus peser sur le budget.
À Clermont-Ferrand, ville où le coût de la vie augmente le plus, les loyers ont grimpé de 5,12 % et le coût des transports de 3,63 % par rapport à la Rentrée 2016. Ainsi, un étudiant va dépenser, selon le rapport publié par le JDD, 385 euros en moyenne pour son loyer et 240 euros pour son abonnement aux transports en commun.
Sans surprise, c’est à Paris où le loyer est le plus élevé : avec une dépense moyenne mensuelle de 824 euros (en hausse de 2,23 % sur un an) et 342 euros d’abonnement aux transports (en hausse de 2,43%), la Capitale confirme son statut de ville la plus chère.
Des hausses largement supérieures à l’inflation
Selon le calcul de l’UNEF, en province le loyer a augmenté de 1,53 % et de 2,12 % en région parisienne, soit une augmentation globale de 1,58 %. De même, avec une augmentation de 0,82 % du prix des transports en province qui monte à 2,43 % en région parisienne, l’augmentation est nette : 1,47 % de plus par rapport à la Rentrée 2016.
Au total, selon l’UNEF, la vie étudiante va coûter en 2017 2,09 % de plus qu’en 2016. Une augmentation fortement critiquée puisqu’elle est 3 fois supérieure à l’inflation qui a été, sur la même période, de 0,7 % selon le syndicat.
Ce dernier appelle le gouvernement à renoncer à la baisse des APL de 5 euros par mois et de réfléchir à « un plan d’urgence » rapporte le JDD dimanche 20 août 2017.