La deuxième édition des « French Days » n'a pas fait le plein, ni de consommateurs, ni même de promotions intéressantes. Le bilan de trois journées de rabais, organisées avant la folie du Black Friday, est décevant.
Les six enseignes françaises du commerce en ligne à l'origine de cette initiative (Boulanger, Fnac, Cdiscount, le Redoute, Rue du Commerce et Showroomprivé) ne sont pas parvenus à faire aussi bien que durant la première édition des French Days, au printemps. Un événement qui avait déjà eu du mal à rencontrer le succès… Cette nouvelle édition, organisée du 28 septembre au 1er octobre, n'est sans doute pas tombée au bon moment, trois semaines après la rentrée et en plein prélèvement de l'impôt sur le revenu.
Maigres promotions
Mais il y a eu un autre gros problème, soulève le comparateur de prix Idealo qui a analysé le trafic pendant la période. Les promotions n'ont pas été spécialement intéressantes, pire encore : en comparaison avec les deux week-ends précédents l'événement, la plupart des produits ont augmenté de prix ! Pas quoi attirer les foules donc, et c'est bien ce qui s'est passé : la fréquentation des boutiques n'a pas atteint les sommets, loin s'en faut.
Loin du Black Friday
Idealo relève que le trafic a augmenté de 15% pendant les trois jours des French Days. C'est peu, sachant que la première édition du printemps avait connu un pic de trafic de 22%. Dans les deux cas, on est loin, très loin des scores enregistrés par le Black Friday : l'an dernier, l'événement avait atteint un trafic de 112%. Si les commerçants veulent inscrire durablement les French Days dans le calendrier des consommateurs, ils vont devoir faire un sérieux effort pour les attirer !
