Devenir pilote, un choix avisé

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Par Rédaction Modifié le 15 février 2017 à 23h26
Pilotes Avion
5 %Le taux de croissance annuel moyen du secteur de transport de passagers se situe à 5 %.

Apprendre à piloter un avion pour son plaisir ? Pourquoi pas ! Mais si le ciel est votre univers rêvé, il est tout aussi judicieux d’en faire un métier. Car les débouchés ne manquent pas !

L’aviation, un secteur en plein essor

S’il y a un secteur qui ne connaît pas la crise, c’est bien l’aviation civile. Après une très légère baisse en 2009, le trafic de passagers a repris sa croissance, qui n’a pas faibli depuis. En 2008, 2 470 millions de passagers ont été transportés à travers le monde. Deux ans après, ils étaient 2 675 millions, et en 2013, dernière année pour laquelle les statistiques au niveau mondial sont disponibles, les compagnies aériennes ont transporté 3 103 millions de passagers. En termes de kilomètres parcourus, la croissance a été encore plus spectaculaire, puisque entre 2000 et 2013, les distances ont presque doublé. Le taux de croissance annuel moyen se situe à 5 %.

Du côté des compagnies aériennes aussi, les chiffres ont de quoi rendre joyeux. Le trafic de passagers a augmenté de 4,5 % chez US Airways, de 3,5 % chez easyJet, de 4,2 % chez Quantas et de 9,9 % chez Emirates. La percée du tourisme international en Chine chauffe les statistiques dans l’Empire du milieu : 9 % de plus de passagers chez China Eastern, +7,3 % chez Air China et +6,1 % chez China Southern. Mais les rythmes de croissance les plus spectaculaires se trouvent du côté d'IAG Group (British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus) (23,1 %) et Turkish Airlines (23,4 %).

Les écoles de pilotes bien placées pour accompagner la croissance du secteur

Le fait de prendre l’avion, jadis réservé aux seules personnes fortunées, se démocratise de plus en plus. Les compagnies aériennes remplissent plus facilement les avions aujourd’hui, et de ce fait peuvent proposer des prix intéressants, ce qui provoque un effet « boule de neige », attirant encore plus de passagers dans les airs. Pour transporter tous ces vacanciers, les compagnies aériennes devront continuer à embaucher, et une personne possédant une licence de pilote de ligne ne devrait pas avoir de difficultés particulières à décrocher un premier emploi.

Bonne nouvelle : pour apprendre à piloter un avion, plus besoin d’habiter dans la région toulousaine. Ces formations sont accessibles même en région parisienne, auprès de l’école de pilotage Astonfly par exemple. Il est possible de se former en 18 mois, à temps plein, même après le bac. Seule condition : avoir 18 ans révolus le jour de l’examen et détenir un certificat médical de classe 1. Après une formation théorique, l’élève effectue 40 heures de simulateur. Une fois cette étape validée, l’élève accède ensuite à une formation en condition réelles, en cabine : 145 heures de vol avec un instructeur sont au programme.

Pilote de ligne, un métier rémunérateur

Si les écoles de pilotes peuvent faire peur par le coût élevé de cette formation, sachez que les banques proposent des prêts spécifiques à ce métier, où vous ne commencez à rembourser que deux ans après votre embauche au sein d’une compagnie aérienne. Niveau salaire, chez Air France, par exemple, un copilote reçoît 3 500 euros par mois en début de carrière, une rémunération qui est portée à 6 000 euros après 6 ans d’ancienneté. La carrière d’un pilote débute généralement dans une petite compagnie, mais les grandes maisons ne sont pas complètement fermées et ne le seront certaienement pas dans les années à venir, rien qu’en raison de départs massifs à la retraite. À titre d’exemple, chez Air France, un tiers des pilotes ont plus de 50 ans, et 5 % ont même plus de 60 ans.

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