La Walt Disney Company rachète Euro Disney

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 13 février 2017 à 10h18
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6%La fréquentation du parc Disneyland Paris a baissé de 6 % en 2016.

Euro Disney en Bourse, c’est terminé. La Walt Disney Company a annoncé le 11 février 2017 qu’elle lançait une offre publique d’achat sur ses actions ; une histoire qui ressemble beaucoup à celle d’Eurotunnel…

Euro Disney cumule les pertes, la maison-mère veut reprendre les rênes

Vous noterez d’ailleurs l’ironie, Eurotunnel, Euro Disney, à croire que le mot euro porte malheur aux actions... ou plutôt, aux actionnaires. Du temps d’Eurotunnel, 750 000 petits épargnants avaient vu leurs actions achetées lors de la première cotation, à 120 francs, tomber à moins de 6 Francs...

Euro Disney, ce n’est pas beaucoup mieux : l’action, mise en vente en 1992, atteindra un plus haut à 99 francs soit 15 euros ; la Walt Disney Company propose aujourd’hui aux actionnaires de les racheter 2 euros. Vous voyez la perte pour ceux qui les ont achetées au début de l’aventure.

Cependant l’offre de Disney demeure généreuse par rapport à la valeur actuelle de l’action en Bourse, puisque l’OPA offre une plus-value de 67 % aux petits actionnaires. De quoi les convaincre de céder leurs actions.

Les comptes d’Euro Disney sont toujours dans le rouge

Le but de Disney est de reprendre totalement le contrôle du parc Disneyland Paris pour arriver enfin, après 25 ans, c’est cette année l’anniversaire, à trouver le point d’équilibre qui n’a jamais été atteint. Le parc s’est révélé être un véritable gouffre financier.

Disneyland Paris a passé l’essentiel de son temps à perdre de l’argent : plus de 700 millions d’euros l’an dernier. Et pourtant le parc est la destination numéro 1 en France, et même en Europe. Mais cela ne suffit pas : avec la menace terroriste, la fréquentation a chuté de 6 % en 2016.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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