Des faux billets utilisés au cinéma circulent dans les commerces

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 31 mars 2021 à 11h06
Faux Billets Cinema Circulation
500 000En 2020, 500 000 faux billets de 20 ou 50 euros ont été retirés de la circulation.

On pourrait penser qu’avec les nouvelles technologies, le risque de tomber sur un faux billet a totalement disparu.

Des billets de tournage de films

Rien n’est plus faux : l’an dernier, près de 500.000 faux billets de 20 ou 50 euros ont été retirés de la circulation. Ce sont en effet ces billets qui sont les plus contrefaits car les moins regardés de près, à l’inverse des billets de 100 euros. Et il n’est pas très rentable de fabriquer des faux billets de 5 ou 10 euros.

Mais une autre forme de faux billets est de plus en plus souvent détectée, principalement par les banquiers, au moment de valider la caisse de leurs clients commerçants. Ils trouvent de temps de temps des billets qui ont tout des vrais, mais portent la mention « movie money » dans un coin. En réalité, ce sont des billets fabriqués pour les tournages de films et de séries télévisées. Ils font très vrais, mais ils disent bien qu’ils sont faux. Or, la caractéristique de ces billets, c’est qu’ils ne sont pas considérés comme de vraies contrefaçons.

De l'argent proposé sur les réseaux sociaux

Autrement dit, celui qui se fait pincer avec une poignée de ces billets en poche ne risque pas la même peine de prison que le véritable faux monnayeur. Il est donc très tentant de vouloir « jouer » à faire de l’argent facile dans ces conditions.

Attention :
ce genre de billets est de plus en plus souvent proposé sur les réseaux sociaux, au milieu de chaînes de discussion consacrées aux jeux vidéo par exemple.

À 15 ans, 20 ans ou plus, il peut être difficile de résister à de l’argent en apparence facile, mais en réalité très risqué. En plus de risquer la prison, il y a toujours une très grosse amende à la clef quand on se fait pincer.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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