Pour le FMI, le protectionnisme de Trump est dangereux

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 16 janvier 2017 à 15h47
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3,4%La croissance mondiale, selon le FMI, atteindra 3,4 % en 2017.

Le Fonds Monétaire International, le FMI, dirigé par Christine Lagarde, ne semble pas un grand fan de l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis et, surtout, de ses propos protectionnistes. Il estime que cette politique est un danger pour l’économie mondiale au même titre que le très craint ralentissement de l’économie chinoise.

Donald Trump : un risque pour l’économie mondiale ?

Dans ses dernières prévisions de croissance mondiale, publiées lundi 16 janvier 2017, le FMI s’en prend au raz-de-marée politique qui a frappé les Etats-Unis fin 2016 et qui va se concrétiser en 2017 : l’élection de Donald Trump. Ce dernier n’a pas manqué de faire scandale depuis son élection, notamment en mettant en avant une politique ultra-protectionniste.

Une telle politique, selon le FMI, est un danger pour l’économie mondiale qui pourrait être ralentie par les décisions prises par l’administration Trump. Bien que rien ne soit certains concernant la politique réelle de Donald Trump, son élection est désormais un danger pour l’économie mondiale au même titre que le ralentissement de l’économie chinoise.

Mais jusqu’à ce que Donald Trump ne prenne des mesures réellement protectionnistes, le FMI le considère comme un atout pour la croissance capable même de donner un coup de pouce à cette dernière.

Les prévisions de croissance du FMI revues à la hausse

Au niveau mondial, les prévisions de croissance du FMI sont restées inchangées pour 2017 et 2018, respectivement à 3,4 % et 3,6 %. Mais le FMI relève néanmoins les prévisions de croissance des Etats-Unis, à 2,3 % en 2017 et 2,5 % en 2018. Une hausse conséquente par rapport aux prévisions de novembre 2016 puisqu’elle ajoute pas moins de 0,5 % de croissance en deux ans.

La Chine devrait continuer de voir sa croissance baisser, selon le FMI, en 2017 et 2018, tout en restant au-dessus des 6 %. Pour la France, la croissance devrait être inchangée en 2017 par rapport à 2016 mais devrait augmenter en 2018 alors que l’organisme prévoit un ralentissement pour l’Allemagne en 2017 et une stagnation en 2018 ainsi qu’un ralentissement de la croissance pour 2017 et 2018 pour le Royaume-Uni.

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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