Le trafic aérien : principale cause du réchauffement climatique

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Par Ludovic Grangeon Publié le 31 août 2017 à 5h00
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250 %Le trafic aérien actuel est 250 % plus important qu'en 2002.

Alors que les travaux du Giec ne reposent souvent que sur des projections ou des extrapolations, pourquoi certaines informations restent elles dissimulées ou ignorées quand elles ne permettent pas de manipulations financières ?

Les observations météo réelles font partie de ces mystères. On l’a déjà vu à propos de la baisse sensible du vent en Europe, pourtant démontrée par une équipe du GIEC et le Centre européen de prévisions météo (CEPMMT), qui contrarierait la bulle éolienne dont l’explosion est proche. Mais il existe encore plus fort.

Le trafic aérien a un énorme impact sur le réchauffement climatique, bien plus que toutes les autres causes. Même la NASA le confirme officiellement. D'importants travaux scientifiques sont négligés depuis plusieurs années.

La revue Science Daily rapporte pourtant le 8 août 2002 les très sérieuses études effectuées par deux universités (Pennsylvanie et Wisconsin), puis dans une confirmation (Penn State) le 18 juin 2015, sur l’influence climatique massive des cirrus, nuages glacés provoqués par les trainées massives d’avions en altitude. L'International Journal of Climatology a publié le 14 mars 2015 une étude détaillée sur l'influence des jet contrails (Bernhardt-Carleton). Les attentats du 11 septembre 2001 ont provoqué un évènement exceptionnel, une expérience scientifique en temps réel qui n’aurait jamais pu exister : l’arrêt brusque et total du trafic aérien pendant trois jours, jusqu’au 14 septembre, comme si on arrivait à supprimer toutes les voitures de Paris ou New York pendant trois jours pour mesurer la pollution. De plus les conditions météo sont restées identiques avant et après ces dates, ce qui renforce la démonstration.

En seulement trois jours, toutes les observations météo démontrent que la disparition des trainées aériennes (« jet contrails ») a immédiatement créé une modification à la baisse de 1.8 degré celsius (3.2 Farenheit). Cette différence énorme a été constatée en 2002, voici 15 ans. Depuis cette date, la croissance du trafic aérien a été en moyenne de 7% par an. Le trafic aérien actuel est d’au moins 250% de ce qu’il était en 2002. Si cette expérience était renouvelée aujourd’hui, la différence de température serait encore plus colossale.

Alors que les pires hypothèses du GIEC évoquent un réchauffement de 2 degrés, le seul trafic aérien engendre un réchauffement qui atteignait déjà ce niveau voici 15 ans, et qui a vraisemblablement plus que doublé depuis. L’impact est considérable sur la santé, la pollution, et les désordres climatiques. On comprend pourquoi les nouvelles hypothèses de transports à grande distance évoquent des tunnels ou des tuyaux. Plusieurs clichés haute résolution de la NASA, publiés en 2016 par le site Nova sur PBS, sous le titre « contrail effect » montrent par exemple une Bretagne totalement occultée par des sillages d’avions et par beau temps. Le phénomène est devenu si important que la NASA met à disposition des images très impressionnantes de l’étude des sillages d’avions « aircraft contrails » sur son site « observatory » et via les bases MODIS. La NASA affirme pourtant officiellement que les sillages d’avion sont aujourd’hui la cause la plus préoccupante du réchauffement climatique, comme par exemple dans son article officiel « criss crossing contrails » du 21 février 2013.

La manipulation de l’opinion par les médias à des fins financières atteint des sommets dans le domaine du climat.

Le « réchauffement » de la planète est devenu l’un des sujets à la mode des dernières années. Les réseaux financiers en ont profité pour attiser l’anxiété de l’opinion en lançant sur le marché des produits « verts » qui ne sont souvent que des bulles sans fondement. L’un des exemples les plus célèbres est le film d’Al Gore , rempli de nombreuses inexactitudes, mais dont l’influence lui a permis de spéculer sur plus d’un milliard de certificats carbone en une année. La diffusion d’images choc sur les cyclones a permis à des traders de spéculer des milliards sur des produits dérivés climatiques. La prolifération d’éoliennes aboutit à un pourcentage ridiculement faible de production d’électricité désormais inutile, mais ayant engendré des milliards de spéculations financières sur l’énergie.

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Ludovic Grangeon a été partenaire de plusieurs réseaux d’expertise en management et innovation sociale de l'entreprise. Il milite à présent pour le développement local et l’équilibre des territoires au sein de différentes associations. Il a créé en grande école et auprès des universités  plusieurs axes d’étude, de recherche et d’action dans le domaine de l’économie sociale, de la stratégie d’entreprise et des nouvelles technologies. Il a également été chef de mission et président de groupe de travail de normalisation au sein du comité stratégique national Afnor management et services. Il a participé régulièrement aux Journées nationales de l’Economie, intervenant et animateur. Son activité professionnelle a été exercée dans l'aménagement du territoire, les collectivités locales, en France et auprès de gouvernements étrangers, à la Caisse des Dépôts et Consignations, dans le capital risque, l’énergie, les systèmes d’information, la protection sociale et la retraite.

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