Pour le mois de septembre, le marché français de l'automobile a présenté une croissance dans la droite ligne de la tendance enregistrée depuis le début de l'année. Les constructeurs français tirent leur épingle du jeu.
Satisfecit sur toute la ligne pour le Comité des constructeurs français d'automobile (CCFA). Les résultats du marché français des immatriculations neuves pour le mois de septembre sont particulièrement convaincants, dans la droite ligne des résultats du marché depuis le mois de janvier. En septembre, il s'est ainsi vendu 170 652 immatriculations neuves, soit une croissance de 1,09% par rapport à septembre 2016. Un résultat d'autant plus remarquable que septembre 2016 a compté 22 jours ouvrés, contre 21 jours pour septembre 2017.
Courbe ascendante des ventes
Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes de voitures neuves présentent une belle courbe ascendante en France avec une hausse de 3,89%. 1,56 millions de voitures neuves ont été vendues aux particuliers, avec deux jours ouvrés en moins par rapport à la même période de 2016 (190 jours, contre 188 pour 2017). En ce qui concerne le mois de septembre, les constructeurs français ont brillé de mille feux avec une croissance de 7,96%. Un résultat réalisé au détriment de la concurrence étrangère qui voit ses ventes reculer de 6,81%.
Les Français en forme
Le groupe PSA est en grande forme avec une hausse de ses immatriculations neuves de 15,58%. Le constructeur automobile bénéficie de l'intégration des résultats d'Opel, suite au feu vert de la Commission européenne. Deux des trois marques du groupe affichent une belle progression : +4,71% pour Peugeot, +3,29% pour Citroën. DS recule franchement avec une baisse inquiétante de 26,28%. Chez Renault, la progression est moins spectaculaire avec une croissance de 0,6% pour septembre. La marque Renault stagne avec un recul de 0,08%, Dacia présente une croissance de 3,49%. Près de six véhicules sur dix vendus en France provenaient de constructeurs tricolores (57,09%). Le groupe PSA surclasse Renault avec une part de marché de 30,36%, contre 26,73% pour son rival hexagonal.
