Mercure, plomb, arsenic : des métaux dans votre assiette

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Par Perrine de Robien Modifié le 6 juillet 2021 à 15h07
Metaux Alimentation
27L'étude ESTEBAN a permis de décrire l'exposition à 27 métaux.

Selon l’étude ESTEBAN de Santé publique France publiée le 1er juillet 2021, quasiment toute la population française est exposée aux métaux tels que le mercure, le plomb, le nickel, l’arsenic, le chlore ou le cadmium. Comme les sources d’exposition sont principalement d’origine alimentaire, il est conseillé de manger varié.

Mercure, plomb, arsenic, cadmium, chrome, cuivre, nickel : des métaux dans l’assiette

La santé passe, en partie, dans nos assiettes. Souvent entendue, cette affirmation se confirme encore une fois avec les résultats du volet biosurveillance de l’étude ESTEBAN (Étude de santé sur l'environnement, la biosurveillance, l'activité physique et la nutrition) publiés le 1er juillet 2021. Celle-ci affirme en effet qu’il est important d’avoir une alimentation variée.

Manger des aliments issus de différentes sources permet d’éviter la contamination aux métaux lourd. En effet, l’étude de Santé publique France qui a consisté à réaliser des prélèvements biologiques (urines, sang et cheveux) ainsi qu’un questionnaire (habitudes de vie, les consommations alimentaires, les caractéristiques des participants) a révélé la présence de mercure, de plomb, d’arsenic, de cadmium, de chrome, de cuivre ou de nickel chez quasiment tous les participants, qu’ils soient adultes ou enfants. Les niveaux mesurés seraient plus élevés que ceux retrouvés dans la plupart des pays étrangers (Europe et Amérique du Nord).

Variez votre alimentation !

L’étude révèle que ces métaux sont issus de différentes sources. Il peut s’agir du tabac (cadmium et cuivre), des implants médicaux (chrome) ou des plombages dentaires (mercure). Cependant, la plupart des sources d’exposition sont alimentaires : poissons et produits de la mer (arsenic, chrome, cadmium et mercure) ; céréales et légumes issus de l’agriculture biologique (cadmium et cuivre).

À défaut de ne plus rien manger, il faut donc avoir une alimentation variée. Les auteurs de l’étude préconisent notamment de consommer du poisson 2 fois par semaine dont un poisson gras et de varier les espèces ainsi que les lieux de pêche. Même s’ils sont naturellement présents dans l’environnement, les métaux peuvent être à l’origine de l’apparition de maladies chroniques, de déficience immunitaire ou encore de cancers. D’où l’importance de faire attention à ce que l’on mange.

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Journaliste spécialisée dans la santé et l'économie.

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