Payer ses vacances avec les chèques vacances

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 19 mai 2020 à 15h36
Payer Vacances Cheques Vacances
4 millions4 millions de salariés sont bénéficiaires de ce dispositif financé par les entreprises.

Un des sujets sur toutes les lèvres en ce moment, c’est de savoir si l’on pourra partir en vacances. Je n’oublie pas évidemment que pour certains, la question ne se pose pas, essentiellement pour des raisons financières.

Payer ses dépenses de vacances avec les chèque vacances

Mais la crise à cela d’utile qu’elle oblige ceux qui nous gouvernent à se préoccuper de toutes les inégalités, qui sont amplifiées, décuplées par le confinement et ses conséquences. Et cela tombe bien, puisque l’outil pour ce problème existe déjà : il s’agit du chèque vacances.

Utilisé par 4 millions de salariés en France, depuis des décennies, il pourrait profiter à beaucoup plus de monde. Au moins le double, espère le gouvernement, qui va assouplir les conditions d’attribution.

Rendre les chèques vacances plus attractifs

Aujourd’hui, le montant des chèques vacances auxquels les salariés peuvent prétendre est plafonné en fonction des revenus, et de la charge de famille. C’est ce plafond qu’il est prévu de faire sauter, pour rendre les chèques vacances plus attractifs, leur permettre de financer intégralement un séjour, ou une location.

Dans le même temps, les colonies de vacances, souvent réglées en chèques vacances, pourraient voir leur tarification évoluer. Le but est évidemment d’en diminuer le coût pour les familles les plus modestes, en augmentant les subventions qui leur sont accordées. Dernière piste : rouvrir des écoles pendant l’été : cours de rattrapage le matin, sport et jeux l’après midi. Si vous êtes concerné par l’une ou l’autre de ces mesures, restez vigilant, ça bouge en ce moment.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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