Pôle Emploi : un foyer d’arnaques aux fausses offres d’emploi

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 8 février 2017 à 7h27
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24%Le taux de chômage des jeunes en France était de 24 % en décembre 2016.

Les chômeurs ont déjà assez de galères au quotidien qu’ils n’ont clairement pas besoin d’être les victimes d’arnaques en série, et pourtant… l’organisme public qui accompagne les personnes sans emploi, Pôle Emploi, tient à mettre en garde ses inscrits : les fausses offres d’emploi se multiplient sur sa plateforme.

Des arnaques de plus en plus difficiles à déceler pour Pôle Emploi

Le site de Pôle Emploi où sont affichées les offres d’emploi proposées par les entreprises pullulerait de fausses offres qui seraient, en réalité, des arnaques. Pôle Emploi les traque et, selon ce que l’organisme a déclaré à Europe 1 le 7 février 2017, en 2016 il en a débusquées près de 11 000. En moyenne, donc, plus de 900 par mois.

Une part relativement faible mais qui peut faire des dégâts. Pôle Emploi appelle donc ses inscrits à la plus grande prudence d’autant plus que les fausses offres ressemblant en tout et pour tout à des vraies et qu’il est de plus en plus difficile de les reconnaître.

Les escrocs demandent de l’argent pour embaucher

L’arnaque, elle, est toujours la même : les escrocs veulent de l’argent. Lorsqu’un candidat postule à une des fausses offres, on lui demande de faire preuve de bonne volonté. Achat de matériel, avance de frais, voir même documents confidentiels… tout peut lui être demandé et le piège se referme alors.

Pôle Emploi rappelle plusieurs principes de base dont le premier est le suivant : « on ne paie jamais pour trouver du travail » précise Catherine Poux, directrice des services aux entreprises chez Pôle Emploi au micro d'Europe 1. Si un recruteur vous demande donc d’acheter du matériel, ou pire, de l’argent, avant de vous avoir fait signer un contrat, il y a de grandes chances que ce soit une arnaque.

De même, les documents personnels tels que la carte d’identité ou un RIB ne doivent pas être communiqués par Internet : une rencontre en personne est le minimum. Et même là, il vaut mieux les communiquer lorsque c’est nécessaire : une entreprise n’a pas besoin de votre carte d’identité si elle ne pense pas vous embaucher.

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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