Première plainte contre un cas d’obsolescence programmée !

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Par Sybille de Larocque Modifié le 19 septembre 2017 à 13h10
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2 062 eurosUn litre d'encre peut coûter jusqu'à deux fois plus cher que le parfum Chanel n°5

L’obsolescence programmée est désormais un délit et certains fabricants d’imprimantes sont en passe d’en faire les frais ! Une association vient d’entamer la toute première action judiciaire française pour tromperie.

Les fabricants truquent certains éléments de leurs imprimantes

Les consommateurs partent en guerre contre l’obsolescence programmée ! Pour la première fois en France, une plainte visant plusieurs fabricants d’imprimantes, accusés d’œuvrer pour que les appareils qu’ils commercialisent aient une durée de vie limitée, vient d’être déposée par une association auprès du Procureur de la République de Nanterre.

Plusieurs marques sont citées dans cette plainte et, dans un communiqué, l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) accuse ces fabricants d’utiliser plusieurs techniques visant à pousser le consommateur à se rééquiper alors même que ses appareils pourraient encore fonctionner. On apprend notamment que « des éléments des imprimantes, tel que le tampon absorbeur d’encre sont faussement indiqués en fin de vie » ou que les impressions peuvent être bloquées « au prétexte que les cartouches d’encre seraient vides alors qu’il reste encore de l’encre ».

L’obsolescence programmée punie de deux ans d’emprisonnement

« L’association a été alertée par de nombreux citoyens scandalisés par la faible durée de vie des imprimantes et cartouches », explique Laetitia Vasseur, co-fondatrice et déléguée générale de l’association plaignante. « Après enquête, nous avons matière à penser qu’il y a véritablement un problème ».

Depuis la loi de Transition énergétique, adoptée en 2015, ces pratiques peuvent être reconnues comme un délit et si ces derniers faits étaient avérés, les entreprises concernées pourraient alors être punies d’une peine de deux ans de prison et d’une amende de 300 000 euros qui pourrait être portée à 5 % du chiffre d’affaires des entreprises.

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Sybille de Larocque a été journaliste plusieurs années à JolPress avant de rejoindre les équipes d'EconomieMatin.

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