Le prix du baril de pétrole en Bourse a continué de faire des vagues, se reprenant un jour et chutant le lendemain, et ainsi de suite. Le Brent, le pétrole de la mer du Nord, a brièvement passé à la baisse les 30 dollars le baril le 16 mars 2020, le WTI également. Et avec la chute du cours du brut, c’est le prix des carburants à la pompe qui chute.
La chute du prix des carburants se poursuit
Ça fait du bien au portefeuille, on ne peut pas dire autrement : alors que les carburants pointaient, à la pompe, à plus de 1,45 euro le litre au début du mois de janvier 2020, ils ont tous chuté à cause du coronavirus, de la baisse de la demande, de la hausse de la production et de la crise économique mondiale. Bon, malheureusement les raisons de cette baisse ne sont pas les plus positives…
Mais les faits sont là : l’essence sans-plomb 98, le carburant le plus cher en France à la pompe, est passé de plus de 1,60 euro le litre début janvier 2020 à 1,4749 euro le litre (en moyenne en France) la semaine du 9 mars 2020. Et il en va de même de tous les autres carburants.
Ainsi, le sans-plomb 95 affichait, la même semaine, un prix de 1,4044 euro le litre en moyenne et la version SP95-E10 avec 10% d’éthanol 1,34833 euro le litre. Le gazole, encore et toujours le carburant le plus vendu de France, coûtait 1,3012 euro le litre à la pompe, soit une baisse de 6 centimes en une semaine.
Ironie du sort : vous êtes confinés chez vous
Si le prix du baril de pétrole et donc le prix des carburants à la pompe baissent… vous ne pouvez en fait pas en profiter, ou tout du moins pas trop. Dès le 17 mars 2020 à 12h, la France est confinée ce qui signifie que toutes les sorties qui ne sont pas nécessaires sont interdites.
Forcément, la consommation de carburants risque d’en prendre un coup… Mais c’est pour le bien de tous : il faut battre ce coronavirus.