Les produits en vrac n’ont pas eu la cote pendant le confinement

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 6 juillet 2020 à 12h23
Vrac Desaffection Confinement 1
42%Pour 42% des clients de produits en vrac, ce sont les magasins fermés qui les ont forcé à arrêter cette pratique.

Les achats en vrac ont connu un net reflux pendant le confinement. 22% des foyers ont continué cette pratique, contre 40% avant le confinement, selon une étude Nielsen.

Depuis le début de l'année, les Français montraient un appétit de plus en plus important pour l'achat de produits en vrac, synonyme d'économie et de réduction des emballages. Une résolution « tournée vers le développement durable », soulignent les auteurs de l'étude de Nielsen repris par LSA, avec d'abord l'ambition de « limiter les achats de produits avec emballages ». Mais la pratique a connu un coup d'arrêt à partir de mi-mars et pendant toute la durée du confinement. La crise sanitaire a fait fortement reculer le nombre de ménages achetant des produits en vrac. 4 foyers sur 10 se déclaraient adeptes de l'achat en vrac avant le confinement, le chiffre a été divisé par deux pendant le confinement (22%).

Problèmes logistiques

Les consommateurs ont-ils cessé d'acheter en vrac pour éviter la prolifération du coronavirus ? La raison est plutôt à aller chercher du côté de l'accessibilité des grandes surfaces pour s'approvisionner. La fermeture des magasins et les restrictions de déplacement ont poussé les Français à retourner vers les produits conditionnés dans des points de vente plus proches de chez eux et qui ne sont pas nécessairement adeptes de la vente en vrac. Pour 42% des consommateurs de vrac, c'est la fermeture des magasins qui a forcé à arrêter cette pratique. Et pour 29% d'entre eux, l'arrêt de l'achat en vrac s'explique par l'absence de cette possibilité dans les autres magasins fréquentés durant le confinement.

Fermeture des magasins

21% des consommateurs de vrac ont tout de même indiqué que ce type d'achat ne leur inspirait pas confiance dans le contexte de la Covid-19. 13% estiment que le vrac n'est pas « hygiénique ». Néanmoins, la pratique n'est pas enterrée, loin de là : ce sont pour des « raisons logistiques » que les Français s'en sont détournés, veut croire Célia Rennesson, co-fondatrice de Réseau Vrac, qui assure que la filière est prête à les accueillir de nouveau. 85% des clients adeptes du vrac assurent qu'ils achèteront de nouveau de cette manière après le confinement.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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