La compagnie irlandaise Ryanair veut continuer dans sa lancée et maintenir sa position de leader du low-cost en Europe. Et pour ce faire, face à l'arrivée de nouvelles compagnies, elle ne peut que décider de baisser les prix. Encore. Selon le PDG du groupe la tarification va évoluer dans les deux ans à venir et le tarif moyen du billet devrait encore chuter.
Prix du billet d'avion : une baisse de 15% en deux ans chez Ryanair
Dans une interview accordée au Journal du Dimanche le PDG de Ryanair, Michael O'Leary a été très clair et ses concurrents devraient commencer à trembler : le prix moyen du billet d'avion chez Ryanair devrait baisser de 10% à 15% en deux ans.
« En 2016 on devrait être à 40 euros le billet moyen » estime le président et fondateur de la compagnie aérienne de Dublin. Pourtant ce n'es tpas comme si aujourd'hui ce prix était très cher : à peine 46 euros en moyenne le trajet.
Mais peu importe : pour attirer de plus en plus de clients il faut que les prix soient ultra-compétitifs.
Simple impact de la baisse du pétrole
Il faut tout de même noter que Ryanair ne lance pas ici une campagne de réduction des prix du billet... mais elle applique un simple calcul : le prix du pétrole a baissé (-60% en quelques mois entre fin 2014 et début 2015) et donc Ryanair « répercute » cette baisse sur le prix de ses billets.
Si toutes les compagnies aériennes suivaient cette logique alors il devrait y avoir une baisse de prix chez tout le monde... mais cela ne risque pas d'être le cas. Ryanair se retrouvera donc en bonne position pour atteindre son objectif de 160 millions de passagers en 2024.
La France... toujours critiquée
Au-delà de la stratégie de développement du groupe et la baisse des prix, Michael O'Leary n'a pas pu s'empêcher de lancer une pique au gouvernement et surtout à la politique de ce dernier sur le travail. Pour le président de Ryanair c'est normal si personne ne veut embaucher en France :
« Mais qui veut employer des salariés en France? Vous avez vu la fiscalité, le droit du travail? Nous avons du personnel en Espagne, en Italie, en Allemagne, mais pas en France à cause de cette folie administrative ».
Pas sûr que François Hollande et sa clique apprécient le commentaire.