La politique de Sécurité-Spectacle des radars, ronds-points et ralentisseurs

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Par Alain Astouric Publié le 13 octobre 2014 à 2h48

Pourquoi l'État s'entête-t-il à "criminaliser" les petits excès de vitesse et continu-t-il de construire des ronds-points et quelques autres aménagements d'une utilité discutable alors que la vitesse inadaptée ne constitue "que" la troisième cause de mortalité sur les routes, loin derrière l'alcool et la somnolence ?

Pourquoi cette "sécurité-spectacle" permanente et exclusivement, ou presque, axée sur la vitesse et sur l'industrialisation des sanctions ? Pourquoi en quelques dizaines d'années sommes-nous passé du laisser-faire débridé, sans ceinture, sans appuie-tête, sans airbag, sans ABS et surtout sans contrôle technique ni véritable limitation de vitesse à la culpabilisation systématisée et à la sanction automatisée de l'automobiliste ? Pourquoi continuer obstinément à faire semblant de confondre vitesse et grands excès de vitesse ?

Pourquoi, à l'inverse, consacrer aussi peu de moyens à la lutte contre le risque croissant de somnolence au volant ? Pourquoi avoir relégué ce fléau au rang de fatalité dont on ne connaîtrait même pas les causes alors que sur autoroute la somnolence tue bien plus que la vitesse ? Pourquoi l'accroissement de la fréquence de cet état intermédiaire entre la veille et le sommeil, lors duquel les facultés d'observation et d'analyse du conducteur diminuent fortement, n'attire-t-il que peu l'attention des pouvoirs publics ?

Pourquoi l'État néglige-t-il la prévention des ravages de l'alcool au volant au point qu'un automobiliste français n'a qu'une chance tous les 5 ans d'être contrôlé préventivement pour alcoolémie ? Pourquoi n'entend-on (presque) jamais dire que si les taux d'alcool autorisés étaient respecté un millier de vies seraient sauvées chaque année ? Pourquoi n'entend-on (presque) jamais dire queplus des deux tiers des accidents mortels sont dus non pas aux petits excès de vitesse mais à l'alcool, à la drogue, aux prises de risque inconsidérées de certains jeunes manifestement mal formés, et à la somnolence?

Pourquoi cinquante pour cent des français osent-ils déclarer ouvertement ne pas mettre leur clignotant pour tourner ou pour doubler lorsqu'ils circulent en ville ? Pourquoi les gouvernements successifs ont préféré des moyens sophistiqués et souvent onéreux,dans tous les cas spectaculaires,mais performants seulement pour la détection-sanction des excès de vitesse et le non respect des feux rouges plutôt que des moyens humains capables de discernement et d'adaptation aux circonstances ?

Pourquoi la France détient-elle le record mondial du nombre de rond-points ? Pourquoi conduire est devenu un souci permanent au moment ou nos voitures devenaient les plus sûres et les plus agréables à mener ? Pourquoi les autorités s'entêtent et à quoi cette obstination peut-ellebien tenir ?

Réponses dans l'étude intitulée "La politique de Sécurité-Spectacle des radars, ronds-points et ralentisseurs" disponible ‒Gratuitement‒ à cette adresse https://astouric.icioula.org/

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Alain Astouric,Spécialiste de la com et des relations interpersonnelles : Conseil en pédagogie ; Conseil en management d'équipes ; Conseiller en communication. Auteur de : - Concevoir et gérer une formation ; - La tyrannie du marketing ; - Encadrer une équipe ; - Le management durableLes excès du marketing et de la pub ;  - La Sécurité-Spectacle des radars Son site: http://astouric.icioula.org/

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