Les amateurs de bonnes affaires devront attendre le 9 janvier, qui reste la date d’ouverture des soldes d’hiver. Interpellé par des représentants de commerçants qui souhaitaient avancer l’ouverture de la période de promotions, le gouvernement a finalement décidé de ne rien changer.
Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État à l’Économie, a confirmé la nouvelle sur Twitter : le début des soldes est maintenu au 9 janvier, la date d’origine de l’événement hivernal. Elle explique que les commerces se sont préparés pendant plusieurs semaines avec cette date en vue, et qu’avancer la date des soldes d’hiver n’était pas souhaité par une majorité des fédérations de commerçants consultées par le gouvernement. Plusieurs de ces associations avaient demandé ces derniers jours d’avancer d’une semaine le lancement des soldes, c’est à dire autour du 2 ou du 3 janvier.
Demande des commerçants
Mais un tel changement aurait bouleversé la logistique mise en place dans de nombreux commerces, à commencer par la grande distribution : marketing, approvisionnement, gestion des horaires et des personnels… Il aurait fallu revoir toute une organisation en quelques jours, ce qui aurait été très difficile (en particulier avec un jour férié et un pont). Toutefois, la raison pour laquelle plusieurs représentants de commerçants ont voulu avancer la date des soldes tient toujours : les manifestations et les blocages organisés par les « gilets jaunes » au long des mois de novembre et de décembre ont gravement perturbé leur activité.
Des pertes de 25% en moyenne
Agnès Pannier-Runacher avait estimé la perte des ventes à 25% en moyenne, ce qui est particulièrement important, sachant que certains commerces réalisent la moitié de leur chiffre d’affaires pendant la période des fêtes de fin d’année. La secrétaire d’État a précisé qu’elle recevrait les représentants des commerçants début janvier pour faire un point sur la situation. Il est possible que Bercy mette en place à cette occasion de nouvelles mesures de soutien.