Soldes : 3, 2, 1, … jouez

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Par Charles Christory Publié le 7 juillet 2016 à 5h00
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110,51 €Les 21,7 millions d'acheteurs dépensent en moyenne 110,51 euros pendant les soldes d'été 2016

Pour les retailers, les soldes sont une période cruciale. En boutique comme en coulisses, chacun est mobilisé pour faire de ce rendez-vous un succès. Mais, dans la fièvre du moment, on s’attache surtout à canaliser et transformer le supplément de trafic, et très peu à en exploiter le potentiel marketing. Il est vrai que les clients ont rarement le temps ou l’implication nécessaires pour laisser leurs coordonnées, et caissiers et vendeurs sont eux-mêmes beaucoup trop affairés pour les y inciter. Et ce sont ainsi des dizaines de clients et de prospects nouveaux que les marques voient leur glisser entre les doigts.

Sacrifier les ventes de demain pour maximiser celles d’aujourd’hui n’est cependant pas une fatalité. Un jeu réservé aux consommateurs peut permettre de qualifier le trafic généré par les soldes sans pour autant perturber le travail des vendeurs ni l’expérience des clients. Une mécanique simple et peu intrusive, comme un jeu de grattage sur borne interactive ou via un flashcode pour un tirage un sort, va permettre de capter des données que l’on exploitera plus tard, une fois passée la frénésie des soldes.

Pour optimiser les retombées du jeu, sa dotation devra être cohérente avec l’univers de la marque. Elle devra aussi être suffisamment attrayante pour attirer l’attention de la clientèle sans trop éveiller celle des concouristes qui parasitent les fichiers. On pourra par exemple faire gagner un voyage vers une destination en lien avec l’inspiration de la collection ou un produit exclusif et haut de gamme. Les lots de consolation sont également très importants car ils peuvent permettre de démultiplier les bénéfices de l’opération. Des bons d’achat à valoir sur la nouvelle collection, limités dans le temps, permettront ainsi de recréer du trafic après les soldes et de fidéliser les clients initialement attirés par l’aubaine des remises.

Mais le jeu a d’autres avantages. Dans l’environnement très mercantile de soldes, où l’argument prix est martelé à outrance, le jeu constitue un moyen engageant de se démarquer. Pour de nombreux consommateurs, les soldes restent un moment excitant, une expérience distrayante, et le jeu résonne avec cet état d’esprit. Même s’ils sont peu disponibles, les clients sont réceptifs à une opération ludique, qui devient aussi l’occasion de véhiculer un certain nombre de messages de marque auprès d’un public plus nombreux qu’à l’accoutumée. Par son univers, sa mécanique et sa dotation, le jeu va ainsi refléter et présenter sous un jour sympathique les valeurs et le positionnement de la marque.

Les services marketing et commerciaux objectent souvent qu’ils sont déjà débordés à l’approche des soldes et qu’ils n’ont guère de ressources à consacrer à une opération supplémentaire. Pourtant, la technologie et une approche industrialisée du jeu permettent de mettre en place une opération en quelques jours seulement, sans solliciter excessivement les équipes. On concevra en particulier des mécaniques et des parcours de jeu d’autant plus simples et éprouvés que clients et vendeurs n’auront eux aussi que peu de temps à y consacrer. La partie la plus longue du projet reste les délais d’impression du matériel promotionnel et ludique, mais trois semaines avant le début des soldes, c’est encore possible. Alors, faites vos jeux !

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Charles Christory est fondateur d'Adictiz

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