François Hollande : « Les économies forcément sont douloureuses »

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Publié le 30 septembre 2014 à 12h26

Présent lors de la remise du prix de l'Audace créatrice et alors que l'Insee vient de confirmer le franchissement du cap des 2000 milliards d'euros de dette publique, François Hollande est revenu sur les économies que le gouvernement est en train de préparer afin, justement, de réduire le déficit public. Et il prévient : du moment où l'on parle d'économies, il faut souffrir.

21 milliards d'économies en 2015

François Hollande fait bien de prévenir les Français sur les souffrances qu'ils risquent d'endurer, dans les prochains temps. De toute manière, ce n'est pas comme s'ils avaient le choix : « il n'y a pas de plan d'économie qui soit indolore, sinon ça aurait déjà été fait » estime le Président.

« Il n'y a aucun secteur qui peut accepter de voir un certain nombre de ses habitudes, parfois de ses financements, être remises en cause ». Une phrase dirigée directement vers les professions libérales, en grève ce mardi 30 septembre 2014.

« Si vous n'entendez pas crier c'est que nous ne faisons pas d'économies » a déclaré le Président. Et dernièrement, des cris d'alarme, il y en a un peu partout.

Les professions libérales, mais également au niveau de la branche famille de l'Assurance Maladie qui devrait souffrir de coupures dans son budget.

Toutes ces économies, qui sont « le rôle »du gouvernement afin de « maîtriser les déficits », doivent toutefois être faites « de manière juste, de manière efficace, de manière innovante ». Pas sûr que les Français soient enclins à appliquer ces qualificatifs aux économies engagées par le gouvernement.

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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