Un visa, quel visa ? Petit guide pour y voir clair

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Par Laure De Charette Modifié le 15 novembre 2016 à 11h30
Taxe Aeroport Billet Avion Prix Cdg Express Projet Liaison
126Pour la Chine, le visa coûte 126 euros.

Parce que l’obtention d’un visa peut se révéler être un vrai casse-tête avant de partir en voyage, le site Internet Skyscanner a lancé un outil sur les visas à travers le monde.

Merci les Indiens

Le comparateur de voyages Skyscanner s’est penché sur les dix destinations les plus populaires auprès des Français et pour lesquelles il est nécessaire d’avoir un visa, pour en faire ressortir les informations essentielles à avoir avant de partir. Selon le pays dans lequel le voyageur se rend, les conditions d’obtention, les délais, les coûts et les durées de validité diffèrent. Il est donc nécessaire de se renseigner sérieusement avant d’organiser son voyage.

Certains visas sont plus rapides que d’autres à obtenir. Les documents à réunir pour faire une demande sont peu nombreux et les demandes peuvent se faire en ligne. Les coûts restent également raisonnables. Si un voyageur français décide de se rendre en Inde par exemple, il lui faudra fournir un formulaire de demande de visa, un passeport valable au moins 6 mois, deux photos d'identité récentes et une copie du billet d'avion. Tout cela pourra être envoyé en ligne et lui coûtera 50 €.

La démarche est identique pour se rendre en Indonésie, alors que le coût du visa est de 65 €. Pour les Émirats Arabes Unis, c’est encore plus simple puisque le visa s’obtient à l’arrivée sur le territoire et est gratuit, sous réserve de fournir un formulaire de demande de visa, une copie du passeport valable 6 mois et une photo d'identité.

Le casse-tête chinois

Mais certains pays demandent plus de papiers que d’autres, il faut donc veiller à ne rien oublier au moment de la demande de visa. Pour la Chine notamment, la liste des documents à fournir est complexe : un formulaire de demande de visa, une photocopie des conditions générales du centre de demande datée et signée, un passeport valable au moins 6 mois et une photocopie de la page d’identité de celui-ci, une photo d'identité collée sur le formulaire, la réservation du billet d'avion, une attestation d'assurance rapatriement, un certificat de travail ou les trois derniers bulletins de salaire ou un avis d'imposition et une réservation d'hôtel ou un certification d'hébergement. La demande peut se faire en ligne et coûtera 126 €.

Pour la Russie également, la liste des documents est particulièrement pointue : il faudra attendre 10 jours afin d’obtenir son visa et fournir un formulaire de demande de visa, un passeport valable 6 mois avec au moins deux pages vierges consécutives, une copie de la page du passeport avec la photo, une photo d'identité 4 x 3 cm de moins de 6 mois collée sur le formulaire, une attestation d'assurance rapatriement tamponnée par l'assureur, un voucher avec le numéro de passeport, les dates de séjour et l’identité complète établie par l'hôtelier. Il faudra par contre se rendre dans un centre de visas pour la Russie ou à l'Ambassade de Russie et débourser moins que pour la Chine puisque le visa coûte 60 €.

Alors que beaucoup de demandes de visas peuvent maintenant se faire en ligne, d’autres pays requièrent de se rendre à l’ambassade ou un envoi par courrier. C’est le cas du Viêtnam, des Philippines, du Cambodge et de Madagascar. Attention aux demandes particulières pour certains de ces pays : les autorités philippines demandent un formulaire de demande de visa, un passeport valable au moins 6 mois et une copie des pages d'identité, deux photos d'identité signées au dos, une attestation de voyage, un certificat de travail et le dernier relevé de comptes, alors que le Viêt Nam se contentera d’une photo d'identité collée sur la demande de visa et d’un passeport valable un mois après le retour, tout comme le Cambodge qui requiert néanmoins un passeport valable 6 mois et une photocopie des 4 premières pages.

Pour la belle île de Madagascar, qui attire tant les Français, il faudra fournir un passeport valable 6 mois, deux formulaires de demande de visa, une attestation de voyage, deux photos d'identité et une copie du billet d'avion aller/retour pour obtenir un visa, et payer 70 €.

ESTA sinon rien

Pour les États-Unis, assurément dans les dix destinations les plus populaires auprès des Français pour lesquelles il est nécessaire d’avoir un visa, le visa est particulier. En effet, si le séjour est inférieur à 90 jours, la France bénéficie d’une exemption de visa. En revanche, il faudra aux voyageurs français un passeport électronique ou biométrique valable 6 mois après la date de retour des Etats-Unis ainsi qu’une autorisation appelée « ESTA ». Pour obtenir cette autorisation ESTA, il faudra faire la demande en ligne sur le site de l’ambassade américaine et disposer de son passeport pour renseigner les champs exigés. L’autorisation ESTA est délivrée immédiatement et peut-être directement imprimée chez soi. Le prix est de 14 $, soit 12,88 € et est valable 2 ans, ou jusqu'à expiration du passeport s'il est valide moins de deux ans. Selon la destination envisagée, il est donc nécessaire de se renseigner sur les demandes de visa et s’armer de patience pour réunir les documents. Attention également à bien vérifier les dates de validité du passeport pour éviter de se faire surprendre.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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