L’autoroute du vélo RER V : une course contre la montre pour les JO 2024

Un projet séduisant mais précipité ?

Les travaux du RER V, l'autoroute du vélo traversant l'Île-de-France, progressent à un rythme soutenu pour respecter l'échéance cruciale des Jeux Olympiques de 2024. Cette portion de 10 km, située dans l'agglomération Marne-et-Gondoire en Seine-et-Marne, reliera plusieurs communes et facilitera l'accès à la base nautique de Vaires-sur-Marne, où se dérouleront les épreuves de canoë-kayak. Ce projet ambitieux, soutenu par un collectif d'associations de vélo, prévoit des équipements à haut niveau de service et des aires aménagées tous les 5 km.

Si le projet suscite l'enthousiasme, certains expriment leurs inquiétudes quant à la précipitation des travaux. Christian Berthomieu, président de l’association locale Marne et Gondoire à vélo, estime dans Le Parisien que « les choses sont faites dans la précipitation pour les Jeux olympiques » et plaide pour des travaux plus ambitieux afin d'assurer une piste pérenne.

Une infrastructure appréciée malgré les critiques

Malgré les critiques sur la précipitation des travaux, les habitants du secteur se réjouissent du développement du vélo et de la dynamique qu'il apporte à la région. Le passionné de vélo Guy Van Der Zel, propriétaire d'un commerce de réparation de vélos à Lagny-sur-Marne, cité par Le Parisien, considère l'idée du RER V comme « judicieuse » et estime que « c'est la première fois que je vois un plan aussi intelligent en France ». 

Les travaux du RER V, surnommé « l'autoroute du vélo », avancent à grand pas. L'objectif est de terminer les travaux avant les Jeux Olympiques de 2024. Ce projet a été pensé avec un collectif d'associations de vélo. Il prévoit des équipements à haut niveau de service avec un cahier des charges strict. La piste cyclable de 10 km, qui traversera plusieurs communes de l'agglomération Marne-et-Gondoire, représente un investissement de 6 millions d'euros, dont 60% financés par la région Île-de-France.