Le changement d’heure approche à grands pas. Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025, la France repassera officiellement à l’heure d’hiver. Un rituel semestriel qui continue de susciter débat, entre impératifs énergétiques et impacts sur la santé.
Changement d’heure 2025 : quand passera-t-on à l’heure d’hiver ?

Chaque année, le changement d’heure marque la transition entre les saisons et réorganise nos habitudes quotidiennes. En 2025, le passage à l’heure d’hiver aura lieu dans la nuit du 25 au 26 octobre, selon le calendrier européen harmonisé depuis 2002. À 3 heures du matin, il faudra reculer sa montre. Il sera alors 2 heures. Ce simple ajustement d’une heure, appliqué simultanément dans toute l’Union européenne, repose sur des considérations aussi bien techniques qu’environnementales.
Pourquoi le changement d’heure persiste-t-il encore ?
Le changement d’heure a été instauré à la suite du choc pétrolier de 1973-1974, avec un objectif d'économiser l’électricité en profitant au maximum de la lumière naturelle. L’idée, décaler les heures d’activité afin de réduire la consommation d’éclairage en soirée. Si cette logique semblait pertinente à l’époque, son efficacité est aujourd’hui contestée. En effet, selon les données publiques, les économies d’énergie engendrées par le passage à l’heure d’hiver ne représenteraient plus qu’une fraction marginale des besoins nationaux. Les progrès technologiques, l’éclairage LED et la diversification des usages ont largement modifié le rapport entre consommation et luminosité.
Pourtant, le changement d’heure reste en vigueur, soutenu par le cadre européen commun. Pour l’année 2025, les autorités confirment que le passage à l’heure d’hiver interviendra dans la nuit du 25 au 26 octobre, à 3 heures du matin, instant où il sera en réalité 2 heures. Cette synchronisation continentale vise à maintenir une cohérence entre les États membres, comme l’a rappelé Vie-publique.fr dans une publication récente : « Depuis 2002, le changement d'heure est défini de façon homogène dans toute l'Union européenne. »
Une pratique toujours controversée, malgré la consultation européenne
Si le changement d’heure devait initialement être supprimé, cette décision n’a jamais été pleinement entérinée. En 2018, une consultation publique européenne avait révélé que 84 % des répondants souhaitaient la fin du dispositif. Mais les États membres n’ont pas trouvé d’accord sur le fuseau horaire définitif à conserver. Ainsi, le passage à l’heure d’hiver continue d’être appliqué, chaque dernier dimanche d’octobre, conformément à la directive européenne en vigueur. La France, comme la majorité de ses voisins, conserve ce système semiannuel, alternant entre heure d’été et heure d’hiver. Cette année encore, dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025, le changement d’heure interviendra : à 3 h du matin, il sera 2 h.
Ce décalage d’une durée de 60 minutes offre à chacun un peu plus de lumière matinale, mais au prix d’une obscurité plus précoce le soir. Les spécialistes du sommeil rappellent régulièrement que cette modification, bien que minime, perturbe temporairement le rythme biologique. Les enfants et les personnes âgées y sont particulièrement sensibles. Cependant, les effets disparaissent en quelques jours, le corps humain s’adaptant rapidement à son nouvel horaire naturel.
Quand le passage à l’heure d’hiver bouscule notre quotidien
Le changement d’heure d’automne possède une valeur symbolique forte : celle du retour à la saison froide et du ralentissement du rythme diurne. C’est aussi le moment où l’on réorganise ses routines : horaires de transport, programmation des appareils, gestion de l’éclairage public. Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2025, la France, tout comme ses voisins européens, reculera donc ses montres d’une heure. Un geste devenu automatique, mais toujours porteur de conséquences collectives. Les transports ferroviaires, par exemple, ajustent leurs horaires pour éviter toute confusion ; les systèmes informatiques synchronisés au temps universel coordonné (UTC) appliquent la bascule automatiquement.
Pourtant, la question du maintien de l’heure d’hiver continue de diviser. Certains y voient un repère saisonnier utile, d’autres un vestige obsolète d’une politique énergétique dépassée. Le débat pourrait ressurgir dans les prochaines années, notamment à la lumière des discussions européennes sur l’harmonisation des horaires. En attendant, dans la nuit du 25 au 26 octobre 2025, à 3 heures, il sera 2 heures, et chacun gagnera une heure de sommeil, un rituel aussi familier qu’incontournable.
