Après la fin du port du masque, la fin de la vaccination conseillée, voici une nouvelle preuve que la pandémie de Covid-19 commence à se tasser. Elle n’est pas pour autant terminée, en France comme ailleurs, mais le nombre de cas confirmés risque de chuter drastiquement. Pour le simple fait qu’il faudra désormais payer pour faire un test de dépistage. Explications.
Covid-19 : les tests ne sont plus remboursés à 100%
La fin de la prise en charge des tests Covid-19
Les tests Covid-19 réalisés par les laboratoires et les pharmacies bénéficiaient encore d’un coût zéro pour le patient. La règle était en effet simple, et ce depuis 2021. Les personnes vaccinées, avec au moins trois doses, n’avaient pas à débourser un centime pour se faire tester. Une mesure prise pour inciter au dépistage, et protéger ainsi la population.
Mais c’est terminé. Dès le mercredi 1er mars 2023, la prise en charge à 100% ne sera plus en vigueur. Sauf exceptions, bien évidemment. Pour les professionnels de santé et les personnes fragiles (mineurs, ALD, +65 ans…), les tests restent gratuits. Et aussi pour les personnes couvertes par la Complémentaire Santé Solidaire.
Pour les autres, vaccinés contre la Covid-19, il faudra débourser un certain montant de « reste à charge ». Entre 30% et 40% de la somme, souligne l’Assurance maladie, en fonction du professionnel qui réalise le test, et du type de test.
Un coût pris en charge par les mutuelles ?
Heureusement, les mutuelles devraient prendre le relais et rembourser à leurs assurés le reste à charge. De quoi, finalement, limiter l’effet de la mesure pour les portefeuilles des ménages. Mais rien que l’idée de devoir anticiper des frais pourrait refroidir certains potentiels malades. Et, de fait, le nombre de cas de Covid-19 identifiés sur le territoire risque de chuter. Pour rappel, en France, le nombre de nouveaux cas confirmés a été de 5.651 entre le 21 et le 28 février 2023.
Pour l’Assurance maladie et les caisses de l’État, la fin de la gratuité est une bonne nouvelle. En 2021, les tests ont coûté 6 milliards d’euros. Et plus de 10 milliards depuis le début de la pandémie.