La croissance mondiale devrait aller un peu mieux qu’escompté il y a quelques mois. C’est le pronostic modérément optimiste du Fonds monétaire international, qui n’a toutefois pas relevé ses prévisions pour la France.
Croissance : le FMI un peu plus optimiste pour 2023, la France n’en profite pas
L'optimisme reste prudent et mesuré, mais toutefois le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions pour le produit intérieur brut international pour 2023. La croissance devrait s'établir à 2,9%, soit une hausse de 0,2 point par rapport aux précédentes prévisions qui remontent à octobre dernier. Au vu du contexte, c'est assurément une bonne nouvelle, en particulier pour les pays aux économies avancées qui seront les premiers à en profiter : les États-Unis (pour qui l'estimation est 0,4 point plus élevée), l'Allemagne (idem) et l'Italie (+0,8 point). Et pour la France ? C'est statu quo.
Pas de changement pour la France
Alors que l'Hexagone affiche une croissance de 2,6% pour 2022, le bilan attendu pour cette année sera de 0,7%, soit le même niveau que la zone euro (elle a enregistré une progression du PIB de 3,5% en 2022). Le FMI se veut plus optimiste que la Banque de France, qui prévoit un maigre +0,3% cette année, et plus pessimiste que le gouvernement (+1%). Parmi les perdants, le Royaume-Uni devrait payer cher ses difficultés avec un PIB dans le rouge de -0,6% en 2023, soit une baisse conséquente des prévisions de 0,9 point.
Les risques liés à la croissance se sont atténué
Pour le FMI, les risques de dégradation de la croissance mondiale et des perspectives économiques « continuent de dominer » mais néanmoins, ils se sont atténué. Le rebond consigné dans ces nouvelles prévisions est « lié à la demande comprimée dans de nombreux pays », ou encore par « une baisse plus rapide de l'inflation ». Ce qui n'annule pas les problèmes du moment qui pourraient dégrader la situation, comme la guerre en Ukraine ou encore la crise sanitaire qui ferait dérailler la reprise attendue en Chine.