Emploi : les salariés s’attendent à une rémunération décente et des promotions

D’après une étude de Randstad, une rémunération insuffisante et un manque de perspectives d’évolution sont les principales causes qui pourraient pousser les salariés à quitter leur emploi actuel.

Anton Kunin
Par Anton Kunin Modifié le 10 mai 2023 à 14h22
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20%Un salarié sur cinq (20%) affirme qu'il préférerait être au chômage plutôt que de travailler pour une entreprise dont les valeurs ne correspondent pas aux siennes.

1 salarié sur 6 a changé d’employeur au cours des six derniers mois

Dans un contexte de forte inflation, 44% des salariés français estiment que des salaires trop bas sont la première raison qui les inciterait à quitter leur employeur, nous apprend une étude réalisée par l'Institut Kantar et publiée par le cabinet Randstad, spécialisé dans les ressources humaines. Et ils n’hésitent pas à passer à l’acte : selon la même étude, 15% des travailleurs ont changé d'employeur ces six derniers mois, et 24% envisagent de le faire dans les six mois à venir.

Les jeunes de moins de 34 ans sont les plus enclins à saisir des opportunités, 29% d'entre eux ayant l'intention de changer d'employeur. En outre, 34% des travailleurs aspirent à un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle, tandis que 26% souhaitent bénéficier de meilleures opportunités d'évolution professionnelle.

Les salariés sont demandeurs de formations et de promotions

À en croire cette étude, les salariés accordent une grande importance aux perspectives d'évolution de carrière : 61% des répondants les considèrent comme un facteur clé, un pourcentage qui atteint 66% chez les 18-34 ans. Il en est de même pour le renforcement ou l'élargissement de leurs compétences, un aspect important pour 61% des participants. Cependant, seulement 43% des personnes sondées estiment que leur entreprise leur offre cette possibilité.

Les salariés sont par ailleurs demandeurs de politiques d'équité, de diversité et d'inclusion (44%) et attendent de leur employeur qu'il prenne en compte leur bien-être (45%). Près de la moitié des jeunes (48%) s'intéressent particulièrement aux initiatives en faveur de l'inclusion et de la diversité. De fait, 20% des répondants affirment qu'ils refuseraient de travailler pour une entreprise dont les valeurs ne correspondent pas aux leurs, quitte à être au chômage.

Anton Kunin

Après son Master de journalisme, Anton Kunin a rejoint l'équipe d'ÉconomieMatin, où il écrit sur des sujets liés à la consommation, la banque, l'immobilier, l'e-commerce et les transports.

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