Ethic dédie la journée internationale des droits des femmes aux femmes iraniennes

Ainsi, 34% des femmes considèrent que l’évolution globale des femmes dans les entreprises est de plus en plus satisfaisante. (57% chez les 18-24 ans, 46% chez les CSP+ et 40% chez les CSP-).

Par ailleurs, sur l’écoute accordée aux femmes dans les entreprises :

- 36% considèrent qu’elles sont plus écoutées qu’avant (57% chez les 18-24 ans, 48% chez les CSP+, 45% chez les 50-64 ans et 42% chez les 35-49 ans). Et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise d’ailleurs, où il y a peu de différences (31% dans les TPE, 43% dans les PME, 48% dans les ETI et 49% dans les grands groupes »). Un chiffre total toutefois insuffisant.

- 15% moins écoutées qu’avant

- 48% ni plus ni moins écoutées qu’avant

- 1% ne se prononce pas

L’attractivité des entreprises est un critère majeur, 71% des femmes y sont favorables. Avec une large préférence pour « une entreprise soucieuse des conditions de travail » mais aussi « une place pour les femmes opprimées à l’étranger » à 10%.

Enfin, concernant l’engagement social au sein de l’entreprise, force est de constater qu’il est révélateur : 74% des femmes aimeraient s’engager davantage, avec un pic chez les 18-24 ans à 85%, et à 80% chez les CSP+. 15% des femmes souhaiterait une entreprise plus soucieuse de l’environnement. Elles ne sont toutefois que 13% à vouloir faire davantage de place aux seniors.

A la lecture de ce sondage, le conseil d’administration d’ETHIC, après avoir consulté majoritairement leurs salariées, estiment important de dépasser les frontières hexagonales pour la cause entrepreneuriale des femmes.

Ainsi, ETHIC estime-t-il que priver d’éducation les jeunes filles iraniennes est une privation intolérable et criante sur leur potentiel entrepreneurial (au-delà de toutes les maltraitances).

« Les femmes françaises sont favorisées », déclare Sophie de Menthon, « et il ne faut pas l’oublier ». Certes, des progrès dans tous les domaines sont à faire et bien sûr sur le plan des violences qui leur sont faites. Mais il faut savoir regarder ailleurs. Toutes les femmes du monde doivent être solidaires, et les féministes françaises devraient se battre pour la condition des femmes vraiment opprimées dans tous les domaines, au-delà des frontières.