La relation entre les jeunes salariés et le monde du travail suscite des débats. Selon un sondage, la majorité des personnes interrogées estiment que les plus jeunes ont trop d’exigences, manquent de respect envers les entreprises et sont influencés négativement par les réseaux sociaux. Néanmoins, certains reconnaissent leur ambition tandis que d’autres soulignent leur manque de perspectives réjouissantes. De leur côté, 20% des jeunes avouent critiquer leur entreprise sur les réseaux sociaux, mais la grande majorité est restée dans leur emploi malgré le manque de motivation.
La génération Z : une génération trop sûre d’elle au travail ?
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Publié le 11 septembre 2023 à 12h15
Des préjugés répandus
Selon une étude Indeed menée en collaboration avec OpinionWay auprès de 1138 salariés français, la génération Z serait très mal perçue par leurs collègues, puisque 65% des personnes interrogées estiment que cette génération a des exigences excessives au travail.
De plus, 61% des sondés pensent que la jeunesse actuelle a de trop grandes confiances en elle et que les réseaux sociaux ont une influence néfaste sur leur relation au travail et à leur entreprise. Les jeunes sont également perçus comme paresseux (56%), manquant de respect envers les entreprises (51%) et envers leurs collègues (44%).
Une génération en quête de perspectives
La génération Z est également vue comme une génération désireuse de s'investir dans son travail, mais qui manque cruellement de perspectives pour le faire (60%). Les jeunes ont également une position privilégiée sur le marché de l'emploi, selon 48% des sondés, et sont perçus comme plus ambitieux que les générations précédentes (45%).
Les réseaux sociaux sont également au cœur des préoccupations, puisqu'il est de plus en plus fréquent de critiquer publiquement l'entreprise et sa hiérarchie sur les réseaux sociaux, ou de médiatiser sa démission pour mettre en avant ses griefs face à l'entreprise.
La génération Z victime de son propre engagement ?
Bien qu'elle soit souvent considérée comme ambitieuse et idéaliste, la génération Z est également celle qui éprouve le plus d'ennui et de démotivation au travail, selon 71% des 18-30 ans ayant participé à l'étude. Ils sont également plus susceptibles de « quitter intelligemment », ou de quitter une entreprise dont les valeurs ne correspondent pas aux leurs (41%).
La génération Z est souvent considérée comme imbue d'elle-même, mais cette étude montre que ces jeunes sont en quête de sens au travail et ne sont pas dupes des réalités du monde professionnel.
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