Inflation alimentaire : qu’attendre de la rencontre distributeurs-gouvernement ?

Face à une inflation alimentaire persistante, le gouvernement français s’apprête à rencontrer distributeurs et industriels. Si les chiffres semblent montrer un ralentissement de l’inflation, la réalité du portefeuille des Français demeure préoccupante.

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 25 août 2023 à 8h16
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4,3%L'inflation en juillet 2023 a été de 4,3% en France.

L'inflation alimentaire : un phénomène qui se poursuit en France

L’inflation alimentaire reste très élevée

L'Institut national de la statistique a révélé une augmentation des prix alimentaires de 12,7% sur un an en juillet 2023. Bien que cette hausse soit légèrement inférieure à celle de juin (+13,7% sur un an), l'inflation dans les grandes surfaces a dépassé 21% sur deux ans.

Quelques bonnes nouvelles sur le front des prix

Toutefois, certains produits alimentaires, tels que les yaourts Danone, les pâtes Panzani et le Coca-Cola Sans Sucres, ont vu leurs prix diminuer cet été. Une évolution dans le bons sens liée à l'engagement d'une quarantaine d'industriels à réduire leurs tarifs sur environ 1.000 références.

Rencontre gouvernementale : une initiative attendue

Un rendez-vous crucial

Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, et la ministre déléguée Olivia Grégoire ont annoncé jeudi 24 août 2023 une réunion avec les distributeurs et industriels pour discuter de l'inflation. Bien que la date exacte de cette rencontre ne soit pas encore fixée, la rencontre se tiendra la semaine du 28 août 2023, ont-ils précisé. L'objectif est clair : trouver des solutions pour lutter contre la vie chère.

Des attentes élevées.

Les Français attendent avec impatience les résultats de cette rencontre. Avec une inflation qui reste élevée, malgré un ralentissement depuis l'été 2023, le gouvernement est sous pression pour prendre des mesures concrètes.

Inflation alimentaire : une baisse des prix en rayon à prévoir ?

Des baisses ciblées

Si certains produits ont déjà connu une réduction de prix, d'autres pourraient suivre. Les céréales, notamment le blé, ont vu leurs cours baisser ces derniers mois. Cela pourrait entraîner une diminution de l'inflation alimentaire des pâtes, du pain, des viennoiseries et des céréales du petit-déjeuner.

Des exceptions notables

Malgré ces baisses potentielles, certains produits pourraient voir leurs prix augmenter. L'huile d'olive, par exemple, pourrait connaître une hausse en raison de la sécheresse en Europe. De même, le jus d'orange pourrait continuer à augmenter en raison de divers facteurs, dont la maladie du dragon jaune.

Les prix d’avant crise ? Il faut les oublier

Bien que certaines baisses de prix soient attendues, la situation demeure incertaine. Les consommateurs ne devraient pas s'attendre à un retour aux prix d'avant 2022. Les patrons de Lidl et E.Leclerc ont été clairs à ce sujet. Les industriels, ayant souvent acheté leurs matières premières à des prix élevés, pourraient mettre du temps à répercuter ces baisses.

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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