MaPrimeRénov’ : pourquoi vous aurez plus de mal à la toucher

MaPrimeRénov' : seules les rénovations « d'ampleur » seront éligibles

Dès le 1er janvier 2024, MaPrimeRénov' ne financera plus de simples travaux tels que le changement de fenêtres ou l'isolation de combles. L'accent sera mis sur les rénovations « d'ampleur », en particulier des habitations classées « F » ou « G » dans le DPE. L’objectif fixé est ambitieux : 200.000 rénovations majeures au cours de l'année.

Les ménages devront viser une amélioration d'au moins deux classes sur le DPE, incluant deux types d'isolation et un système de ventilation. Une attention particulière sera accordée aux logements très énergivores. Pour les ménages les plus modestes, une aide pouvant aller jusqu'à 70.000 euros sera accordée, couvrant dans certains cas jusqu’à 90% du coût des travaux. Toutefois, l'obtention de prêts à taux zéro sera encouragée pour compléter ces financements.

Un accent sur le confort d'été et la lutte contre la fraude

Face aux fraudes massives dans le secteur, tous les financements seront désormais gérés par l'Agence nationale de l’habitat (Anah). Cette centralisation devrait aider à assainir le marché. Néanmoins, un point d'ombre subsiste : « Mon accompagnateur Rénov' » ne sera pas tenu de garantir l'efficacité des travaux réalisés.

Enfin, avec le réchauffement climatique, le confort d'été devient une préoccupation majeure. Ainsi, MaPrimeRénov' soutiendra l'installation de ventilateurs, de protections solaires pour les fenêtres et les portes-fenêtres, et même de pompes à chaleur air-air réversibles. Toutefois, cette dernière mesure a suscité des critiques, la climatisation étant elle-même une source d’aggravation du réchauffement.