Apple première capitalisation boursière aux États-Unis grâce à un iPhone 6… pas encore sorti

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 20 août 2014 à 1h10

Apple a sabré le champagne (à la pomme ?) après la clôture du Nasdaq ce mardi. L'action du groupe informatique a atteint de nouveaux sommets… et l'avenir s'annonce encore meilleur.

L'iPhone moteur de la croissance d'Apple

En franchissant le seuil des 100$, l'action Apple (AAPL) a réalisé son plus haut historique. AAPL a terminé la séance à 100,48$ exactement, soit quelques cents de plus qu'au record précédent, qui était de 100,30$ enregistré le 19 septembre 2012, au moment du lancement de l'iPhone 5. Sur un an, l'action du constructeur s'est envolée de 40%, ce qui lui permet de renforcer sa première place sur le podium des plus fortes capitalisations boursières aux États-Unis : Apple y est valorisée à près de 600 milliards de dollars. Pas mal pour une entreprise que les analystes donnaient pour morte à la fin des années 90…

C'est grâce à un appareil qu'Apple a fini par s'imposer dans le portefeuille des investisseurs (et chez les consommateurs) : certes, il y a eu l'iMac et l'iPod, mais c'est bien l'iPhone le responsable de cette incroyable success-story.

Apple a d'autres cordes à son arc

Le smartphone devrait d'ailleurs continuer de porter AAPL au sommet, puisque le groupe va en dévoiler la nouvelle génération début septembre (on évoque le 9 du mois). Au menu : des performances en hausse et un écran plus grand, voire deux puisque la rumeur colporte la présence dans la gamme d'une « phablette », un mobile à la croisée du smartphone et de la tablette. Le genre de téléphone qu'adorent les consommateurs chinois, en passe de devenir le premier marché pour Apple.

Et c'est sans compter sur les autres produits attendus pour cette année. La famille d'iPad devrait être renouvelée a minima, mais ce qu'on attend le plus c'est bien évidemment l'iWatch, la (presque) légendaire montre ou bracelet connecté. Katy Huberty, analyste chez Morgan Stanley, s'attend à 60 millions d'unités écoulées sur un an.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.