Assurance chômage : l’Unédic vise un retour à l’équilibre en 2023

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Par Marine Carballet Modifié le 23 mars 2023 à 9h53
Unedic Assurance Chomage Comptes 2020
37,2 milliards d'€L'impact de la crise sur la dette de l'assurance chômage s'établirait à 37,2 milliards d'euros entre 2020 et 2022.

Conséquences de la crise sanitaire et des mesures de chômage partiel, l’Unédic a annoncé prévoir un déficit de 12 milliards d’euros, mais il diminuerait à 2,4 milliards en 2022 et se rapprocherait de l'équilibre avec 0,5 milliard en 2023. L’organisme prévoit aussi des créations d’emplois.

L’Unédic anticipe des création d’emplois à partir de 2021

Dans un contexte de retour à la normale, l’Unédic, qui gère le régime d’assurance chômage, a donné jeudi 17 juin 2021 ses prévisions pour l’horizon 2021-2023. Il prévoit un déficit de 12 milliards d’euros pour la fin de l’année 2021 avec toutefois la création de 126.000 emplois.

Dans un communiqué, l’association qui gère l’assurance chômage indique anticiper des créations d’emplois dès 2021 alors qu’en février, elle avait évoqué la destruction de 230.000 emplois cette même année et un déficit de 10 milliards d’euros.Si l’Unédic prévoit un déficit plus important maintenant qu’en février, soit 2 milliards d’euros de plus, c’est notamment dû à la hausse du recours à l’activité partielle et à la prolongation des mesures d’urgence ayant généré des dépenses supplémentaires.

Le déficit de l’assurance chômage peut se rapprocher de l’équilibre en 2023

Si tout se passe bien, le déficit de l’assurance chômage pourrait diminuer à hauteur de -2,4 milliards en 2022 et se rapprocherait de l’équillibre avec -0,5 milliards en 2023.

Selon les chiffres de l’Unédic, l’impact de la crise sur la dette de l’assurance chômage s’établirait à 37,2 milliards d’euros entre 2020 et 2022. Fin 2023, la dette de l’assurance chômage s’élèverait à 69,5 milliards d’euros. Ces prévisions sont fondées sur l’hypothèse d’une application au 1er juillet 2021 de la réforme de l’assurance chômage, mais rien n’est fixé car le Conseil d’État doit se prononcer dans les prochains jours sur le recours des syndicats visant à obtenir sa suspension.

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