Premier gros revers en Allemgane pour Uber, la société californienne proposant les services des Véhicules de Tourisme avec Chauffeur (VTC) qui s'est attirée les foudres des lobbys des taxis dans toute l'Europe : Berlin a annoncé que les services étaient interdits pour des raisons de sécurité du passager et d'assurances.
La protection des passagers en cause pour le sénat de Berlin
C'est une première dans l'histoire de la lutte entre Uber et les taxis en Allemagne, et bien entendu ces derniers ont salué la décision administrative : Uber est interdite dans la ville de Berlin à la suite d'une décision du Sénat. Déjà en avril le groupe américain avait été interdit d'officier à Bruxelles. Et c'est toujours son application UberPop qui est en cause.
En cause : la sécurité des passagers. « La protection des passagers est une priorité » a déclaré le Sénat de Berlin pour justifier l'interdiction. Selon lui, le fait que les passagers soient conduits par des chauffeurs non agréés (comme le sont les taxis) pose un problème.
Et ce n'est pas tout : les assurances ne couvrent pas le transport de passagers ce qui pose également un réel problème pour les passagers.
Uber conteste une décision non progressiste
La réaction de la start-up californienne ne s'est pas faite attendre : elle devrait, dans les jours qui viennent, contester la décision devant les tribunaux. Mais en attendant ses chauffeurs risquent jusqu'à 20 000 euros d'amende s'ils continuent de transporter des passagers.
Pour Uber, la décision est « tout sauf progressiste » ; la société met en avant la notion de concurrence pour défendre ses services : cette décision « réduit la possibilité de choix du consommateur ».