In Amenas : bilan d’une prise d’otages sanglante

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Par JOL Press Modifié le 21 janvier 2013 à 12h03

Avant que les chiffres officiels ne soient établis : bilan de la prise d’otage sanglante d’In Amenas. Après plusieurs jours d’une prise d’otages qui s’est terminée dans un bain de sang, samedi 19 janvier, les premiers bilans ne permettent toujours pas d’avoir une idée précise du nombre de morts qui ont péri sur le site algérien d’In Amenas.

En France, un survivant témoigne

Un bilan officiel devrait être annoncé par le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, dans le courant de la journée de lundi 21 janvier. Selon différentes données, il est toutefois possible d’estimer un nombre de morts provisoires, par pays. En Algérie, où de nombreux ressortissants ont été enlevés sur le site gazier, avant d’être relâchés en masse, une seule personne serait morte au cours de la première journée de la prise d’otages, mercredi 16 janvier. 665 Algériens auraient été relâchés, selon les autorités. En France, Yann Desjeux, restaurateur dans le sud de la France et ancien militaire des forces spéciales, a été tué dans la journée de vendredi 18, selon une annonce du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Trois autres Français ont par ailleurs été sauvés. Parmi eux, Alexandre Berceaux, sauvé après être resté plus de quarante heures caché sous son lit. De retour en France, il témoigne de son calvaire.

Japon et Norvège lourdement touchés

Les États-Unis et le Japon avaient fait part de leur grande inquiétude quant à la santé de leurs ressortissants, bien représentés sur ce site. Si les autorités américaines n’ont fait part que de la mort d’un ressortissant, plusieurs informations se contredisent et seul un bilan officiel permettra de faire la lumière sur le nombre de victimes. Si les États-Unis ont été épargnés, le Japon a été sévèrement touché, et selon toute vraisemblance, 12 des 17 Japonais présents sur le site au moment de la prise d’otages, seraient morts. Le Japon a toutefois indiqué que 7 de ses ressortissants étaient rentrés et en bonne santé. La Norvège était également bien représentée sur le site. Selon les autorités, 17 personnes étaient présentes sur le site BP au moment de l’attaque et cinq manqueraient toujours à l’appel.

Trois Britanniques toujours absents

Le Premier ministre David Cameron a annoncé, dimanche 20 janvier, la mort de trois Britanniques, ainsi que ses soupçons quant à la vie de trois autres ressortissants dont le pays est sans nouvelles. 22 personnes ont survécu à la prise d’otages et sont actuellement en train d’être rapatriées. Parmi les autres nationalités présentes sur le site, la Belgique pourrait compter quelques victimes ainsi que la Colombie qui a annoncé, par la voix de son président Juan Manuel Santos, qu’un Colombien travaillait sur le site BP au moment de l’attaque. Deux Malaisiens seraient également toujours portés absents, tandis que trois autres seraient en sécurité, selon les autorités. Une information qui n’a pas été confirmée par les autorités philippines : deux Philippins auraient trouvé la mort au cours de l’attaque. À la suite de la libération des otages, dans la journée de dimanche 20 janvier, deux Roumains seraient morts, dont un de ses blessures. Trois autres auraient été libérés.

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