Que de lourdeur dans le climat économique actuel avec des marchés en apesanteur et des titres comme Tesla, pour lesquels, il y a plus de pesanteur que d’apesanteur…
Je vous propose donc de nous appesantir sur ces histoires un tantinet pensantes.
Hier, Tesla a perdu 21 % en une journée et c’est 150 milliards de dollars de capitalisation boursière qui sont parties fumées.
Est-ce que Tesla fait de bonnes voitures ou pas, je n’en sais rien, et je m’en fiche pour tout vous dire car l’essentiel n’est même plus là.
L’essentiel ce sont ces chiffres simples !
Renault vend 4 millions de voitures par an. Certes il y a aussi des Dacia et des twingo dans le lot…
Tesla n’en vend même pas 400 000…
Tesla vaut 307 milliards de dollars en bourse et n’a jamais gagné d’argent… tous les exercices comptables sont négatifs et se terminent en pertes !!
Renault vaut 6 milliards d’euros soit…. 42 fois moins en gros…
Tesla est-elle une société géniale ?
Sans doute, mais c’est surtout une bulle géniale !!
Graphique source site ZoneBourse ici
Avec les bulles il est possible de gagner beaucoup d’argent, mais aussi d’en perdre énormément !
C’est ce qu’il s’est passé hier.
Aucune raison pour que ça monte, aucune raison pour que cela baisse !
Pourquoi Tesla baisse de 21 % hier pour en reprendre 8 au moment où j’écris ces lignes, le tout en faisant perdre plus de 4 % à l’indice du Nasdaq ?
Personne ne sait.
Il n’y aucune raison objective à la baisse. De la même manière qu’il n’y avait aucune raison à une telle hausse ces derniers mois.
Il y a donc après les excès haussiers, un stade où les détenteurs d’actions se demandent si c’est une bonne idée de garder des titres dont la valeur a triplé ou quadruplé depuis leur achat.
Après la hausse, il y a donc un stade « d’apesanteur ».
On peut y rester un temps certain.
Ce temps a été rallongé par les politiques ultra-accommodantes des banques centrales.
Mais… le moment de la pesanteur semble se rapprocher dangereusement et c’est cela que montre l’exemple de Tesla.
Nous arrivons à un moment clef, un carrefour historique.
Le krach est inévitable.
A moins, à moins que les banques centrales, américaine et européenne, fassent la même chose qu’au Japon et qu’elles se mettent directement à racheter des actions pour maintenir des cours éternellement haut.
Elles vont devoir choisir.
En fonction de ce qu’elles diront, nous aurons ou pas ce second Krach appelé seconde jambe baissière.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !