Le Brexit a des conséquences dans de nombreux secteurs de la vie quotidienne. Les clients des opérateurs britanniques voient ainsi le retour des frais d'itinérance pour ceux qui voyagent dans l'Union européenne.
2 livres par jour, soit environ 2,35 euro : c'est le montant des frais d'itinérance demandés par l'opérateur EE, filiale de British Telecom, à tous ses clients qui voyagent dans l'Union européenne. Vodafone a annoncé qu'à compter du 1er janvier 2022, ses abonnés aussi devront mettre la main à la poche, soit 2 livres par jour (ou un forfait 8 ou 15 jours à 1 livre par jour), pour pouvoir utiliser leurs smartphones dans l'Union. Un coup de massue pour les clients de ces opérateurs, qui avaient pourtant promis que les frais d'itinérance ne reviendraient pas malgré le Brexit.
Abandon d'une mesure symbolique
C'est en 2017 que l'Union européenne — à laquelle faisait toujours partie le Royaume-Uni — décide de supprimer les frais d'itinérance. Cela a représenté de substantielles économies pour les clients des opérateurs de la zone, qui peuvent ainsi se servir de leurs smartphones partout dans l'UE comme dans leurs pays (avec toutefois une certaine limite pour les données). Mais le Brexit a changé la donne pour les abonnés des opérateurs britanniques. Pour expliquer sa volte-face, Vodafone a expliqué que l'argent provenant du « roaming » allait permettre d'investir dans le déploiement de la 5G, dans la couverture des zones blanches et dans la fibre.
Pas de roaming pour les clients de l'UE
L'entreprise indique aussi que le nombre de clients bénéficiant de la suppression des frais d'itinérance n'était pas nombreux. Si cela ne représente pas beaucoup d'argent, on peut se demande pourquoi avoir retiré cette initiative symbolique tout autant qu'emblématique. Pour ce qui concerne les abonnés des opérateurs continentaux se rendant au Royaume-Uni, il n'y a pas de changement et pas de frais d'itinérance prévus pour le moment. Mais jusqu'à quand ?