Le maire de Reims, le maire de Nancy, certains médecins… les appels à un troisième confinement généralisé de la population se multiplient. Objectif : éviter que les contaminations qui auront lieu à Noël ne créent une troisième vague nationale. Olivier Véran, invité au 20 heures de TF1 le 22 décembre 2020, n’a pas exclu cette possibilité.
Le troisième confinement est toujours une option
Les médecins, comme les élus, s’inquiètent : le gouvernement français a autorisé les fêtes de Noël, contrairement à certains pays du monde comme l'Italie. Les retrouvailles risquent donc d’augmenter les contaminations par le virus Sars-CoV-2 alors que le nombre de nouveaux cas est toujours bien supérieur au seuil de 5.000 que s’était fixé le gouvernement pour le 15 décembre 2020. Le 22 décembre, selon Santé publique France, 11.765 nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés… avec, en plus, des problèmes pour recueillir les informations auprès de certains laboratoires. Le nombre est donc probablement plus élevé.
Alors que les appels à un reconfinement entre Noël et le réveillon du 31 décembre 2020 se multiplient, Olivier Véran ne l’a pas exclu. Rien n’est décidé pour l’instant mais « toutes les solutions sont toujours dans les tuyaux. Aujourd’hui, dans notre pays, il y a trop de cas », a déclaré le ministre de la Santé.
Le vaccin ne sera pas obligatoire, confirme le ministre de la Santé
La grande campagne de vaccination en France commencera le dimanche 27 décembre 2020 auprès des personnes âgées, en région parisienne et en Bourgogne-Franche-Comté, a confirmé le ministre de la Santé. Un début, puisque seulement « quelques dizaines de résidents » en Ehpad sont concernés pour l’instant. Ce sera en janvier que la campagne gagnera en puissance et s’étendra à toute la France.
Olivier Véran a surtout tenu à rassurer les Français, alors qu’un projet de loi déposé par Jean Castex semblait instaurer une obligation des vaccins pour se déplacer avec les transports en commun ou se rendre dans certains lieux. « La vaccination ne sera pas obligatoire pour prendre les transports en commun ou aller au restaurant », a déclaré le ministre de la Santé. « Le projet de loi sera présenté pour examen seulement dans les prochains mois ».
Le projet de loi est donc reporté à une date ultérieure. Un rétropédalage du gouvernement face à une grogne qui montait, notamment sur les réseaux sociaux.