Le diable est dans les détails mais je dois dire que là, il a fait fort, jugez un peu : pendant le confinement, des parents qui ramaient avec leurs enfants en tentant de leur faire l’école à la maison ont été contraints de faire appel à du soutien scolaire.
Un crédit d'impôt pour les cours à distance
Mais évidemment, toujours à cause du confinement, ils ont dû faire appel à des plateformes de soutien scolaire en ligne ! Échanges de mails, cours en visioconférence, les enfants qui ont été soumis à ce dur régime en redemandent pour la plupart, et les parents le trouvent efficace. Seulement voilà, tout cela a coûté des sous.
Le diable fiscal s’en est mêlé, et il va accorder un crédit d'impôt sur les dépenses de soutien scolaire à distance. Mais comme il est malin, seuls les cours à distance ayant eu lieu entre le 17 mars et le 11 mai seront éligibles à ce fameux crédit d’impôt ! Pour ceux qui ont continué, surtout, quand l’école ne redémarrait pas, ce qui a été le cas pour plusieurs millions d’enfants, pas de crédit d’impôt, c’est 100% pour la poche des parents.
50% des sommes dépensées
C’est dommage, car le système du soutien scolaire à distance a bien des vertus : un élève de première ou de terminale S qui a besoin d’un prof de maths pointu a plus de chance de trouver le bon prof sur une plateforme en ligne, que sur une petite annonce à la boulangerie du coin. Le suivi de la progression de l'élève, la correction des exercices, sont aussi facilités par ce genre d’outils.
Rappelons toutefois que les cours de soutien, à domicile donc, ouvrent droit à un crédit d'impôt de 50% des sommes dépensées. Seulement, il y a une condition. On ne peut pas payer l’étudiant ou le prof avec un billet ou un chèque dans une enveloppe. Il faut le déclarer et le plus simple pour cela est d’utiliser des chèques emploi service.