Zéro pointé pour la croissance française au premier trimestre 2014

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Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 15 mai 2014 à 8h28

Le gouvernement espérait un très léger 0,1 %, il ne récolte finalement qu’un zéro, en ce qui concerne la croissance française pour le premier trimestre 2014. Un chiffre à comparer avec la croissance allemande, qui frôle le 1 %.

Il ne reste plus qu’à espérer que les baisses d’impôts préparées par le gouvernement aient encore la possibilité de relancer la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance.

Croissance nulle pour la France au premier trimestre 2014

Les résultats ne sont pas bons. Alors que le gouvernement avait estimé la croissance française, au T1, à 0,1 %, l’Insee annonce ce jeudi 15 mai que cette croissance est finalement… nulle. Zéro. Même pas un frémissement. Le PIB de la France n’a donc pas augmenté, sur les trois premiers mois de l’année 2014. Une stagnation à mettre sur le dos de la consommation des ménages, qui a plongé sur cette période.

La consommation des ménages chute de 0,5 %

En tant que moteur principal de la croissance du PIB, il est normal que si la consommation des ménages plonge, la croissance fasse de même. Au premier trimestre 2014, cette consommation des ménages a chuté de 0,5 %, après une légère hausse de 0,2 % au dernier trimestre 2013. Seule la production de biens et services a progressé de 0,2 %. A noter également que les investissements d’entreprises ont eux aussi chuté de 0,5 %. De bien mauvais augure pour le gouvernement qui compte sur un "retournement de l’économie".

L'Allemagne affiche un insolent taux de croissance de 0,8 %

En Allemagne, en revanche, on ne pédale pas dans la choucroute. Estimée initialement à 0,7 %, la croissance du PIB s’apprécie sur la même période à 0,8 %. Une évolution robuste qui témoigne d’une bonne progression de la demande intérieure et des investissements. En clair, tout ce dont rêve le gouvernement français à l’heure actuelle…

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Jean-Baptiste Le Roux est membre de la rédaction d'Economie Matin

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