Info ou intox ? Grâce à Facebook et Google, qui s'appuient évidemment sur les médias français, les lecteurs français pourront démêler le vrai du faux plus aisément.
Vrai ou faux ?
Un massacre perpétré par des Irakiens a t-il eu lieu aux Etats-Unis ? Non (or une conseillère de Donald Trump en a parlé). François Fillon a t-il fait ceci ou cela ? Oui, mais non... ou pas. Difficile, faute de temps et d'expertise, de distinguer le vrai du faux quand on lit un article publié par un sité méconnu sur internet, partagé par un ami ou relayé pas un membre de son réseau.
Alors Facebook et Google France ont décidé de mettre en place des initiatives anti- « fake news », comme l’explique un article publié dans Les Echos.
L'objectif est simple : lutter contre la désinformation. Et cesser de publier sur la toile toutes les bêtises, inepties et fausses vérités qui circulent. Contrôler son contenu, en somme. C'est une première !
Google, va lancer dès le 27 février CrossCheck, un outil de vérification collaboratif pour limiter la diffusion d'informations trompeuses ou fallacieuses. Seize rédactions -dont l'AFP, Les Echos, Le Monde, France Télévisions), vont jouer le jeu.
Comment cela se passera t-il ? Si vous voyez un contenu douteux sur Internet, Twitter ou autres , vous avertissez les partenaires de CrossCheck via une plate-forme spécialisée. Eux vérifient si l’affirmation est vrai ou fausse, et en informent les lecteurs.
Du fact-checking
De son côté, Facebook aussi veut contribuer à la lutte contre les fausses vérités. “Je reconnais que notre responsabilité va plus loin que le simple développement d’un outil par lequel transite l’information. Nous n’écrivons pas les articles que vous lisez et partagez, mais nous admettons ne pas être un simple distributeur de journaux” a déclaré Mark Zuckerberg.
Facebook va donner accès à CrowdTangle, un outil qui permet de détecter les informations ayant, par exemple, le plus de résonnance sur les réseaux sociaux.
Ce n’est pas tout : Facebook a également développé son propre outil de fact-checking, qui entre en vigueur lundi 6 février 2017 en France, avec 8 rédactions partenaires.
Là encore, si vous tombez sur une information qui vous paraît douteuse, vous le signalez à une plate-forme dédiée, à laquelle ont accès les médias, qui se chargent de la vérifier.
Si elle s’avère mensongère, elle est signalée comme telle par un pictogramme et est éventuellement assortie d’un article rétablissant la vérité. Si elle est « contestée », elle sera moins visible sur les réseaux sociaux.