Désormais, même un simple tweet peut mettre le feu aux poudres... C'est ce qui s'est passé hier à New-York : un pirate s'est introduit dans le compte Tweeter de l'agence de presse Associated Press et a annoncé que deux explosions venaient d'avoir lieu à la Maison Blanche et que le président Barack Obama était blessé. Immédiatement, c'est la panique à la bourse de Wall Street : le Dow Jones perd 145 points en l'espace de deux petites minutes, chutant à 14 560 points, avant de rebondir à son niveau initial après vérification de l'information.
A titre de comparaison, le 20 août 2008, lorsque les marchés redoutaient par-dessus tout l'annonce d'une nouvelle perte par la banque Lehman Brothers et sa probable faillite, alors même qu'elle était jugée « too big to fail », Wall Street avait perdu 200 points au moment de la clôture.
Le compte Tweeter d'Associated Press compte 1,9 million d'abonnés, répartis dans le monde entier.
Le pirate en question appartiendrait à la Syrian Electronic Army («Armée électronique syrienne», SEA), un groupe soutenant le régime de Bachar Al-Assad qui a déjà piraté plusieurs comptes de médias internationaux.