Automobile : une Ferrari 250 GTO à vendre aux enchères pour 40 millions d’euros

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Publié le 14 août 2014 à 15h40

Il n’en existe que 36 modèles dans le monde. Les plus riches collectionneurs se les arrachent. Un exemplaire de la Ferrari 250 GTO sera mis aux enchères le 17 août prochain, pour un prix estimé à 40 millions d’euros. Du jamais vu !

Avec une telle somme, si vous préférez le neuf, sachez que vous pouvez vous offrir environ 181 Ferrari modernes !

L'une des 36 Ferrari 250 GTO à vendre aux enchères chez Bonhams

D’après le quotidien Les Echos, une Ferrari 250 GTO, petit bijou d’automobile, sera vendue aux enchères le 17 août prochain, au prix estimé de 40 millions d’euros. Du jamais vu dans les ventes automobiles. La rareté, et la beauté de la machine peuvent expliquer un tel prix. A noter qu’en 2013, une autre Ferrari du même modèle s’était vendue pour 38 millions d’euros. Là, le record risque bien d’être battu.

La Ferrari 250 GTO, un mythe dans l'histoire de l'automobile

Pourquoi une telle somme ? Parce que, qu’on aime ou non Ferrari, la 250 GTO est un véritable mythe dans le monde de l’automobile. Avec ses lignes arrondies, son galbe parfait, la belle Italienne a fait chavirer bien des coeurs. La voiture qui sera vendue le 17 août en Californie, à l’occasion du concours d’élégance de Pebble Beach, a appartenu à un champion de course automobile, un Français, Jo Schlesser. Une voiture chargée d’histoire.

"Le club des 36"

Ensuite la rareté. La Ferrari 250 GTO n’existe qu’à 36 exemplaires dans le monde. Autant dire la perle rare. Les modèles partent comme des petits pains, à condition bien sûr d’en avoir les moyens. Les heureux et riches propriétaires se nomment même "le club des 36". Tous riches, anonymes comme l’homme d’affaire américain Craig McCaw, ou célèbres comme Nick Mason, le batteur des Pink Floyd.

Mais tout le monde n’a évidemment pas les moyens de s’offrir cette voiture de rêve. Alors pour se consoler, il reste aux rêveurs cette vidéo, qui présente remarquablement bien cette machine d’exception.

Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.

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