Une poignée d’inconséquents ne doit pas empêcher les Français de travailler ni paralyser le pays !

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Par Benoîte Taffin Modifié le 19 juin 2014 à 16h13

Déjà 9 jours de grève : « trop c'est trop ! »

Ce mouvement de grève rejeté par les Français est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Le service minimum garanti dans les transports montre ses limites. Les bénéficiaires des régimes spéciaux, financés par les Français loin d'avoir autant d'avantages, entravent les activités du pays. Cette situation illustre le malaise de tous ces services publics qui coutent cher aux contribuables et ne sont plus en mesure de s'adapter à leurs besoins.

La grève dans les transports paralyse le pays depuis bientôt dix jours. En agissant ainsi, les syndicalistes paralysent la libre circulation de l'ensemble des Français et rend illusoire la mise en place du service minimum. L'économie réelle en fait les frais : déjà des centaines de millions d'euros de pertes pour les petites entreprises et les artisans.

Stop à l'injustice : les services publics sont au service des Français et non l'inverse !

A nouveau, les privilégiés des régimes spéciaux prennent en otage les usagers pour défendre leurs privilèges qui sont payés par les contribuables. Si les transports sont un service public rendu aux usagers, ils ne doivent pas être pris en otage dans le seul but de défendre les intérêts des cheminots... Pendant que les trains ne roulent pas, les lycéens sont empêchés de passer le Bac, les entreprises de rencontrer leurs clients, les livraisons ne se font pas et c'est toute l'économie qui en pâtit. Si cette grève était justifiée, tous les salariés de la SNCF ne feraient-ils pas grève ? Et quelle serait la réaction des grévistes si le trésorier payeur général faisait grève chaque fin de mois au moment de payer leurs salaires ?

La SNCF coûte plus de 1000 euros par an à chaque contribuable

Des centaines de milliers de Français ne peuvent plus se déplacer pour leur travail, les livraisons sont paralysées... Une journée de grève coûte quelque 20 millions d'euros, rappelle le président de la SNCF. Mais ce que Guillaume Pépy oublie de dire, c'est que la SNCF touche plus de 7 milliards d'euros de subventions publiqueset coûte ainsi plus de 1000 euros par an à chaque contribuable soumis à l'impôt sur le revenu.

Contribuables Associés se bat pour faire toute la vérité sur les grèves.

Il est temps d'oser revoir en profondeur ce qui creuse les inégalités entre le secteur public et le secteur privé.

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Benoîte Taffin est porte-parole de Contribuables associés et ancienne maire du 2e arrondissement de Paris.

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