Voici donc plus d’une semaine désormais que l’Europe est touchée par une guerre d’un autre âge. Kiev, sous les bombes, est à moins de 2.000 kilomètres de Lyon à vol d’oiseau.
Les prix des énergies vont exploser
Mardi 1er mars, je vous ai expliqué combien ce conflit allait impacter nos vies et notre économie dans les prochains mois, et peut-être, dans les prochaines années. Aujourd’hui, je ne peux que vous conseiller d’envisager devoir vous adapter à la nouvelle donne, à la nouvelle “normalité” qui va devenir la nôtre.
Sujet numéro 1 : l’énergie. le gaz, le fuel, le pétrole, dont les prix ont déjà explosé ces derniers mois, risquent de devenir absolument hors de prix demain, et pour longtemps. 2 euros 50 le litre d’essence ou de gazole n’a plus rien d’utopique, ni même, 3 euros. Le prix du gaz et du fuel domestique peut parfaitement bien doubler dans les prochains mois.
Quant à l'électricité, que l’on pensait jusqu’ici abondante et bon marché, elle risque elle aussi de devenir rare et chère. Certains de nos voisins européens la payent deux fois plus cher que nous. Il est fort probable que nous les rejoignions bientôt... Il faut donc désormais tout faire pour réduire votre consommation. Dans l’ordre, il faut donc : isoler, installer des poêles à bois, et supprimer tout ce qui consomme inutilement de l'électricité.
Et si vous pensiez à vous engager dans l'armée ?
Sujet numéro 2 : l’alimentation. Je suis très sérieux ! La guerre signifie aussi pénurie. Ce que l’Ukraine ne pourra plus produire demain va nous manquer, tout comme ce que nous n'achèterons plus aux Russes aussi. Si vous avez un jardin, le potager comme le poulailler ne sont plus une option, mais un impératif.
Enfin, dernier sujet , qui n’a rien d’anecdotique : sans emploi ou mal employé, sans formation ou mal formé, mais aussi salarié mais sans passion...et si vous pensiez... à l’armée ? L’Allemagne va recruter des dizaines de miliers de soldats dès cette année. Rien de tel n’a encore été annoncé en France, mais cela ne saurait tarder. Nous avons bel et bien basculé dans un nouveau monde : s’engager, c’est aussi une façon de s’y adapter.