La question se pose : quand est-ce que la hausse des prix des carburants à la pompe va s’arrêter ? Probablement pas à court terme du fait de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine qui semble donner lieu à une configuration mondiale proche de celle de la Guerre Froide. Et, sans surprise, les prix à la pompe augmentent encore.
1,7997 euro le litre : l’essence SP95-E10 frôle le seuil psychologique
Les dernières données du ministère de la Transition écologique et Solidaire, publiées lundi 28 février 2022, font état d’une nouvelle hausse des prix à la pompe. Désormais, le litre à moins de 1,7 euro, c’est de l’histoire ancienne.
Avec une hausse sur une semaine de 3,8 centimes d’euro, l’essence SP95-E10 frôle le seuil symbolique de 1,8 euro en moyenne, seuil qui pourrait être atteint dès la première semaine du mois de mars 2022. Au 25 février 2022 (données publiées le 28 février 2022), il fallait débourser 1,7997 euro en moyenne en France pour acheter un litre de l’essence la moins chère.
Le Diesel aussi continue d’augmenter
Même son de cloche pour le gazole, dont la hausse sur une semaine est similaire à celle de l’essence : +3,6 centimes d’euro par litre. Une augmentation qui porte le prix moyen du carburant le moins cher en France (hors GPL et bioéthanol) à 1,7415 euro le litre en moyenne.
L’augmentation du prix moyen du litre est plus que conséquente : la première semaine de janvier 2022, 1,5883 euro suffisait pour acheter un litre de gazole, soit environ 15 centimes d’euro de moins.
Le cours du pétrole reste proche des 100 dollars
La raison de ces augmentations de prix est bien évidemment l’augmentation du prix du baril de pétrole en Bourse. Le site du ministère de la Transition écologique et Solidaire fait état, au 25 février 2022, d’un « Brent daté » à 98,9 dollars le baril, en hausse de 80 centimes de dollar sur une semaine.
L’attaque de la Russie contre l’Ukraine, qui semble se transformer en siège de Kyiv, a fait bondir le prix du brut en Bourse, alors que les sanctions pleuvent contre le pays dirigé par Vladimir Poutine. Le prix du Brent, au lendemain de l’attaque russe, a même franchi à plusieurs reprises le seuil des 100 dollars, atteignant un pic à 105 dollars le baril.