Immobilier : les prix des résidences secondaires s’effondrent

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Par Laure De Charette Modifié le 14 avril 2015 à 13h04
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42En moyenne, les propriétaires ne profitent de leur résidence secondaire que 42 nuits par an.

C'est le moment ou jamais d'acheter cette longère dont vous rêvez, cette bastide ou cette villa provencale qui vous fait de l'oeil. Les prix des résidences secondaires s'effondrent ! Et ce sont les notaires qui le disent.

Des prix en chute libre

Dans toute la France, les prix de l’immobilier baissent (-2,8% l’an dernier en moyenne ; -2,7% prévu cette année encore). Mais certaines habitations ont de moins en moins la cote : c’est le cas des résidences secondaires, désormais boudées par les acheteurs !

Dans les régions les plus touristiques, comme sur les côtes françaises, les prix et les volumes de ventes ont chuté. A l’intérieur du pays, c’est encore pire : le prix des maisons de campagne s’effondre ! Ainsi dans la Creuse, les prix ont chuté de 50% depuis 2008. Dans le Morvan, le Périgord, ou le Gers, même situation. En Normandie et dans le Perche, les prix reculent de 20 à 25%, dans le Luberon, le repli est d'environ 10%.

"Les prix baissent légèrement dans les agglomérations mais de manière plus significative dès lors que l'on s'en éloigne", observe l’étude publiée par les notaires de France.

D'après l'étude des Notaires de France, il s'agit d'achats "plaisir" que les acheteurs potentiels "délaissent", faute de "confiance en l'avenir". Il faut dire que le plaisir a un coût : rien que les frais d'entretien annuels représentent 2 à 4% du montant de l'achat !

Les Français rois de la résidence secondaire

En fait, le marché est en crise depuis 2008, notamment sous l’effet des nouvelles mesures fiscales pénalisantes comme la fin de l'exonération de la plus-value à la revente au bout de quinze ans.

Reste que la France demeure la championne du monde des résidences secondaires. Avec 3 millions de maisons de vacances, répartis équitablement entre la mer, à la campagne, et en ville, le secteur représente près de 10 % du parc immobilier hexagonal.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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